De ses premières expériences velléitaires dans des groupes de rock de gauche, Nicolas Flesch tire sa vocation : il ne sera pas chanteur. Il s’occupe alors avec des études de socio, des boulots de technicien de sinistre, des batailles rangées avec les gendarmes mobiles dans les Pyrénées et suit en auditeur libre les ateliers théâtre de Claude Buchwald (travail sur Novarina, Rabelais, Gilgamesh). Par accident, il trouve son truc : dire et incarner ses textes, poèmes en prose et nouvelles épiques conjuguées au je. Son premier recueil / spectacle solo s’intitule justement Technicien de sinistre. C’est avant l’heure du slam, et il part au charbon, arborant son fameux marcel blanc laissant apparaître ses épaules musclées, dans les lieux les plus improbables (squats, bars dans des coins perdus...) et très vite est invité sur des scènes plus luxueuses et/ou arty, notamment avec Bertrand Belin, les Têtes Raides, le Surnatural Orchestra, Fantazio, Wildmimi Antigroove Syndicate... Nicolas Flesch saisit la phrase par le goulot, la brise sec ! brandit le tesson vers nos cous. Il va trop loin ; revient, nous cajole… il va sauver sa peau, c’est sûr. Les sales boulots, les bars déglingués, les amours effilochés, tout un monde qui n’est pas sans rappeler de Pedro Juan Guitierrez ou de Bukowski les escapades souillées de bière, de sexe avancé et de « demain, sûrement… » Bertrand Belin. En 2005, il joue le monologue Où vas-tu, texte et mise en scène d’Armelle Dumoulin (résidence et création au Festival de Langlade). En 2006 : écriture et création de La montagne aux fleurs , en collaboration avec Baptiste Bouquin qui signe la musique. Interprété par Hélène Viaux et lui-même, (road-movie théâtral pour 2 acteurs et orchestre de rock). Coup de cœur du Comité de lecture du Théâtre du Rond Point. En 2007, il écrit et interprète Mlle Fulgurance, performance d’aède à nouveau. En 2009, il écrit les dialogues de la pièce sur la piraterie Tarets et autres Parasites pour la Compagnie 36 du mois. Sa nouvelle Soif est publiée dans le disque-livre-objet Sans Tête du Surnatural Orchestra (DHR/Anticraft 2010)
Il travail actuellement à l’écriture d’un roman ainsi que d’une pièce de théâtre, Échappé belle, (pour deux acteurs, Hélène Viaux et Fantazio). De 2001 à 2005, il crée en compagnie de Wladimir Anselme, Benjamin Abitan et Armelle Dumoulin Le feuilleton, mélangeant théâtre et cinéma in vivo, écrit, filmé, monté, projeté et joué sur scène dans la foulée au jour le jour et à 8 mains : La grande stupéfaction, saison 1 et 2, quinze épisodes de 2003 à 2004, à raison d’une fois par mois, au Limonaire (Paris). Le terrasment vertigineux, en 2004, neuf épisodes sur neuf jours, au Festival de Langlade. La grâce, en 2005, trois épisodes au Festival du Chais, à Sainte Foy La Grande. En 2011, ils écrivent La vésicule merveilleuse , un feuilleton en 10 épisodes pour France Culture, (réalisation Cédric Aussir, première diffusion novembre 2011). Juin 2013 mise en ligne sur le site d’Arté Radio de la résidence en leur studio, avec Fantazio & Hélène Viaux. Nicolas est par ailleurs est le héros des feuilletons vidéos réalisés par Wladimir Anselme : Molinaro (2005), Grabuge (2007), et Cavalier Seul (2010), où l’on retrouve également Hélène Viaux. Avec Wladimir Anselme, Hélène Viaux, et quelques autres, il anime le cabaret expérimental Le grand gâchis, au Limonaire (Paris) de 2003 à 2007. Puis ils créent le festival Le baiser, festival de création transversales et pluridisciplinaire, courant sur deux saisons en divers lieux entre Paris et la Lozère, invitant notamment Babx, Loïc Lantoine, John Greaves, Fantazio, le groupe guinéen Les Espoirs de Coronthie, la danseuse Laetitia Angot, le cinéaste Jean-Charles Fitoussi... Nicolas collabore à une BD de Romain Muletier et Gilles Tevessin qui est parue chez Acte Sud BD.
De ses premières expériences velléitaires dans des groupes de rock de gauche, Nicolas Flesch tire sa vocation : il ne sera pas chanteur. Il s’occupe alors avec des études de socio, des boulots de technicien de sinistre, des batailles rangées avec les gendarmes mobiles dans les Pyrénées et suit en auditeur libre les ateliers théâtre de Claude Buchwald (travail sur Novarina, Rabelais, Gilgamesh). Par accident, il trouve son truc : dire et incarner ses textes, poèmes en prose et nouvelles épiques conjuguées au je. Son premier recueil / spectacle solo s’intitule justement Technicien de sinistre. C’est avant l’heure du slam, et il part au charbon, arborant son fameux marcel blanc laissant apparaître ses épaules musclées, dans les lieux les plus improbables (squats, bars dans des coins perdus...) et très vite est invité sur des scènes plus luxueuses et/ou arty, notamment avec Bertrand Belin, les Têtes Raides, le Surnatural Orchestra, Fantazio, Wildmimi Antigroove Syndicate... Nicolas Flesch saisit la phrase par le goulot, la brise sec ! brandit le tesson vers nos cous. Il va trop loin ; revient, nous cajole… il va sauver sa peau, c’est sûr. Les sales boulots, les bars déglingués, les amours effilochés, tout un monde qui n’est pas sans rappeler de Pedro Juan Guitierrez ou de Bukowski les escapades souillées de bière, de sexe avancé et de « demain, sûrement… » Bertrand Belin. En 2005, il joue le monologue Où vas-tu, texte et mise en scène d’Armelle Dumoulin (résidence et création au Festival de Langlade). En 2006 : écriture et création de La montagne aux fleurs , en collaboration avec Baptiste Bouquin qui signe la musique. Interprété par Hélène Viaux et lui-même, (road-movie théâtral pour 2 acteurs et orchestre de rock). Coup de cœur du Comité de lecture du Théâtre du Rond Point. En 2007, il écrit et interprète Mlle Fulgurance, performance d’aède à nouveau. En 2009, il écrit les dialogues de la pièce sur la piraterie Tarets et autres Parasites pour la Compagnie 36 du mois. […]