Né à Alger en 1955, Jacques Ristorcelli (alias Risto) a étudié à l’École nationale des beaux-arts de Bourges. Il vit et travaille à Aix-en-Provence. Parmi les pionniers de la vidéo artistique au début des années 1980, il collabore un temps aux Cahiers du cinéma, puis s’attache à l’illustration, en parallèle à la réalisation multimédia. Fidèle héritier du pop art, du groupe Bazooka, compagnon de piste d’artistes américains tels Raymond Pettibon, Robert Longo et Richard Prince, Ristorcelli ne dessine qu’à partir d’images existantes extraites de comic books, de pulp magazines, de gravures, d’images populaires, de photographies personnelles. Il s’empare des images, les découpe, les recadre, les malmène, en redessine des détails, les assemble par collage, les répète… Avec ces images étrangères, souvent stéréotypées, impersonnelles, Ristorcelli orchestre ainsi une sorte de théâtre intérieur tour à tour raffiné, grotesque, romantique et violent. Son blog s’intitule significativement « Théâtre de papier électrique », en référence au kamishibai (littéralement « théâtre de papier »), cet art modeste des conteurs de rue japonais, et au surnom que reçurent au moment de leur apparition les postes de télévision au Japon : « kamishibai électrique ». Papiers-écrans, allers-retours.
Texte © Éditions Matière
Né à Alger en 1955, Jacques Ristorcelli (alias Risto) a étudié à l’École nationale des beaux-arts de Bourges. Il vit et travaille à Aix-en-Provence. Parmi les pionniers de la vidéo artistique au début des années 1980, il collabore un temps aux Cahiers du cinéma, puis s’attache à l’illustration, en parallèle à la réalisation multimédia. Fidèle héritier du pop art, du groupe Bazooka, compagnon de piste d’artistes américains tels Raymond Pettibon, Robert Longo et Richard Prince, Ristorcelli ne dessine qu’à partir d’images existantes extraites de comic books, de pulp magazines, de gravures, d’images populaires, de photographies personnelles. Il s’empare des images, les découpe, les recadre, les malmène, en redessine des détails, les assemble par collage, les répète… Avec ces images étrangères, souvent stéréotypées, impersonnelles, Ristorcelli orchestre ainsi une sorte de théâtre intérieur tour à tour raffiné, grotesque, romantique et violent. Son blog s’intitule significativement « Théâtre de papier électrique », en référence au kamishibai (littéralement « théâtre de papier »), cet art modeste des conteurs de rue japonais, et au surnom que reçurent au moment de leur apparition les postes de télévision au Japon : « kamishibai électrique ». Papiers-écrans, allers-retours.
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