Lou Cameron, né le 20 juin 1924 à San Francisco, et mort le 25 novembre 2010, est écrivain, auteur et illustrateur de bandes dessinées américain. Il a également signé des romans policiers, dont certains ont été publiés en France dans la collection Série noire, et des westerns. Fils d'un père comédien de vaudeville et d'une mère chanteuse, il suit ses parents dans leurs tournées à travers les États-Unis et le Canada. Il s'inscrit à l'école des beaux-arts de San Francisco en 1940, mais doit abandonner ses études en raison du déclenchement de la guerre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans la 2e division blindée américaine. Avant de devenir écrivain, il est illustrateur de bandes dessinées. Comme auteur de bandes dessinées, Lou Cameron a adapté (notamment dans la période 1941 et 1962) de grands auteurs parmi lesquels on peut citer Herbert-Georges Wells, Alexandre Dumas, Émile Zola, et Robert Louis Stevenson. Il amorce sa carrière en littérature par la publication de nouvelles à partir de 1958. Il publie ensuite plus de 400 romans sous son nom et sous divers pseudonymes abordant surtout les genres populaires du roman noir et du western. Son premier roman traduit en français est La Rouquine aux sommiers (File on a Missing Redhead) en 1969. Son roman «Un furet dans le métro» (1982) est adapté au cinéma par Jean-Pierre Mocky avec Jacques Villeret, Michel Serrault, Robin Renucci, sous le titre Le Furet. Dans un entretien sur http://www.arkepix.com, Jean-Pierre Mocky a déclaré au sujet de Lou Cameron : « C'est un monsieur très âgé qui était contemporain aussi des Chuck Jones, des types qui faisaient les dessins animés de Tex Avery. Ce sont des vieux journalistes qui passaient leurs nuits dans les salles de rédaction à attendre les faits divers. Ils buvaient du whisky, puis ils écrivaient. Il y a eu aussi Frederic Brown. Plein de gens qui sont devenus les maîtres de la série noire et de la "pulp fiction" que Tarantino adore. "Quinto" (Petit nom donné à Quentin Tarantino, ndlr) et moi sommes des amateurs de la série noire, avec Polanski aussi. Ces vieux de la vieille sont encore les pionniers de la série noire. Lou Cameron est un pionnier. Moins connu que les autres… ».
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Lou Cameron, né le 20 juin 1924 à San Francisco, et mort le 25 novembre 2010, est écrivain, auteur et illustrateur de bandes dessinées américain. Il a également signé des romans policiers, dont certains ont été publiés en France dans la collection Série noire, et des westerns. Fils d'un père comédien de vaudeville et d'une mère chanteuse, il suit ses parents dans leurs tournées à travers les États-Unis et le Canada. Il s'inscrit à l'école des beaux-arts de San Francisco en 1940, mais doit abandonner ses études en raison du déclenchement de la guerre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans la 2e division blindée américaine. Avant de devenir écrivain, il est illustrateur de bandes dessinées. Comme auteur de bandes dessinées, Lou Cameron a adapté (notamment dans la période 1941 et 1962) de grands auteurs parmi lesquels on peut citer Herbert-Georges Wells, Alexandre Dumas, Émile Zola, et Robert Louis Stevenson. Il amorce sa carrière en littérature par la publication de nouvelles à partir de 1958. Il publie ensuite plus de 400 romans sous son nom et sous divers pseudonymes abordant surtout les genres populaires du roman noir et du western. Son premier roman traduit en français est La Rouquine aux sommiers (File on a Missing Redhead) en 1969. Son roman «Un furet dans le métro» (1982) est adapté au cinéma par Jean-Pierre Mocky avec Jacques Villeret, Michel Serrault, Robin Renucci, sous le titre Le Furet. Dans un entretien sur http://www.arkepix.com, Jean-Pierre Mocky a déclaré au sujet de Lou Cameron : « C'est un monsieur très âgé qui était contemporain aussi des Chuck Jones, des types qui faisaient les dessins animés de Tex Avery. Ce sont des vieux journalistes qui passaient leurs nuits dans les salles de rédaction à attendre les faits divers. Ils buvaient du whisky, puis ils écrivaient. Il y a eu aussi Frederic Brown. Plein de gens qui sont devenus les maîtres de la série noire et de la "pulp fiction" que Tarantino adore. "Quinto" (Petit nom […]