Christophe Bataillon naît à Paris le 12 octobre 1979, une paire de rollers greffée aux pieds. Il se retrouve un peu par hasard aux Beaux-Arts d’Angoulême, où il rencontre de jeunes gens fort sympathiques qui ont, comme lui, l’envie de raconter des histoires. Il crée avec eux les éditions Angoulm, et fait des petits livres qu’il vend durant le festival. C’est devant une baraque à frites qu’il a une cruelle révélation : ses livres sont moins chers qu’un sandwich thon/crudités et pourtant la queue est indéniablement plus longue devant le stand qui sent la friture. Loin de se laisser abattre, il rejoint la joyeuse troupe du Café Creed et s’implique dans la revue Choco Creed. Il travaille depuis pour divers magazines jeunesse (Mickey, Spirou, Picsou, J’aime lire) pour lesquels il développe des compositions graphiques où l’accumulation et le sens du détail dominent, ce qui n’est pas tant dû à sa myopie, comme il le suggère, qu’à une pratique assidue de la peinture sur figurines pendant l’enfance. Il vit et travaille à Paris et a la ferme intention de continuer à fréquenter les alentours des baraques à frites malgré leurs révélations cruelles.
Texte © CIBDI
Christophe Bataillon naît à Paris le 12 octobre 1979, une paire de rollers greffée aux pieds. Il se retrouve un peu par hasard aux Beaux-Arts d’Angoulême, où il rencontre de jeunes gens fort sympathiques qui ont, comme lui, l’envie de raconter des histoires. Il crée avec eux les éditions Angoulm, et fait des petits livres qu’il vend durant le festival. C’est devant une baraque à frites qu’il a une cruelle révélation : ses livres sont moins chers qu’un sandwich thon/crudités et pourtant la queue est indéniablement plus longue devant le stand qui sent la friture. Loin de se laisser abattre, il rejoint la joyeuse troupe du Café Creed et s’implique dans la revue Choco Creed. Il travaille depuis pour divers magazines jeunesse (Mickey, Spirou, Picsou, J’aime lire) pour lesquels il développe des compositions graphiques où l’accumulation et le sens du détail dominent, ce qui n’est pas tant dû à sa myopie, comme il le suggère, qu’à une pratique assidue de la peinture sur figurines pendant l’enfance. Il vit et travaille à Paris et a la ferme intention de continuer à fréquenter les alentours des baraques à frites malgré leurs révélations cruelles.
Texte © CIBDI