Nicolas Dock n'est pas un vrai capitaine mais Tintin lui a bel et bien donné le goût de l'aventure. Fan d'Hergé, Belge, Bruxellois et même Etterbeekois depuis sa plus tendre enfance, Nicolas Dock n'a même pas usé de ses talents de tintinophile pour évoquer sa passion via ce que l'on pourrait prendre pour un pseudo. Non, non, c'est son vrai nom. "Mon père s'appelait Roger Dock, donne-t-il pour preuve. Et je ne savais même pas encore lire qu'il me donnait du Tintin dans mon berceau". C'est justement une aventure toute bruxelloise qui l'a amené à faire la traduction en brusseleir des "Bijoux de la Castafiore", devenus, du coup, "Les Stiene de la Castafiore". La BD que le tout-Bruxelles s'arrache est sortie en 2007, à l'occasion du centième anniversaire de la naissance d'Hergé. Il faut dire que la star attendait patiemment son heure de gloire, bien à l'abri dans les tiroirs de Casterman depuis 2005. "La sortie de l'album en bruxellois prenait tout son sens commercial cette année, reconnaît Nicolas. J'avais entamé la traduction en 1990. Mais sa version définitive est prête depuis deux ans". On l'aura deviné, "Les Stiene de la Castafiore" est traduit par séquence : une première dans l'histoire de Tintin. "Je suis le premier à ne pas traduire Tintin mot à mot. J'y ai inclus des expressions cocasses, de l'humour bruxellois en m'éloignant du texte original. Je l'ai modifié, enrichi et embelli. Au final, c'est toujours la même histoire. Elle est juste plus colorée".
Texte © La Libre Belgique
Nicolas Dock n'est pas un vrai capitaine mais Tintin lui a bel et bien donné le goût de l'aventure. Fan d'Hergé, Belge, Bruxellois et même Etterbeekois depuis sa plus tendre enfance, Nicolas Dock n'a même pas usé de ses talents de tintinophile pour évoquer sa passion via ce que l'on pourrait prendre pour un pseudo. Non, non, c'est son vrai nom. "Mon père s'appelait Roger Dock, donne-t-il pour preuve. Et je ne savais même pas encore lire qu'il me donnait du Tintin dans mon berceau". C'est justement une aventure toute bruxelloise qui l'a amené à faire la traduction en brusseleir des "Bijoux de la Castafiore", devenus, du coup, "Les Stiene de la Castafiore". La BD que le tout-Bruxelles s'arrache est sortie en 2007, à l'occasion du centième anniversaire de la naissance d'Hergé. Il faut dire que la star attendait patiemment son heure de gloire, bien à l'abri dans les tiroirs de Casterman depuis 2005. "La sortie de l'album en bruxellois prenait tout son sens commercial cette année, reconnaît Nicolas. J'avais entamé la traduction en 1990. Mais sa version définitive est prête depuis deux ans". On l'aura deviné, "Les Stiene de la Castafiore" est traduit par séquence : une première dans l'histoire de Tintin. "Je suis le premier à ne pas traduire Tintin mot à mot. J'y ai inclus des expressions cocasses, de l'humour bruxellois en m'éloignant du texte original. Je l'ai modifié, enrichi et embelli. Au final, c'est toujours la même histoire. Elle est juste plus colorée".
Texte © La Libre Belgique