Photo © Charles- Louis Detournay
Je ne suis pas vraiment spécialiste [de la traduction] : je suis retraité d’une carrière de quarante-cinq années dans les assurances ! En réalité, c’est mon fils, Daniel Justens, qui est à l’origine de toute cette affaire. Tout professeur qu’il est, il avait remarqué que les gags de Geluck comportaient pas mal de références aux mathématiques, et c’est ainsi qu’il a commencé à travailler sur le livre qui fait part de cette analyse. Lors d’une réunion de travail chez Casterman, il entendit qu’on travaillait sur la traduction de Tintin en bruxellois, mais les essais réalisés n’étaient pas concluants. Rapportant cela chez lui, sa femme lui fit remarquer que son propre père devrait essayer, vu qu’il parle couramment le bruxellois. C’est ainsi que, grâce à mon fils, j’ai fait De Bijous van de Castafiore, puis Et Gehaaim van de Licorne et De Schat van Rackham de Ruue. Par après, c’est toujours mon fils qui proposa à Philippe Geluck de faire un album en bruxellois. J’ai appris le bruxellois de l’ouest depuis que je suis ketje (petit garçon), c’est un dialecte très empreint de flamand, mais je ne m’y suis pas spécialement intéressé avant qu’on ne me demande de traduire Tintin. « Ça est tout-à-fait inattendu », ai-je répondu, mais mon style a bien plu ! Il a fallu plus réfléchir pour Geluck que pour Hergé, afin de trouver les mots justes pour trouver le ton de l’humour.
Texte tiré d'un entretien entre Philippe Geluck, Joseph Justens et Charles-Louis Detournay © ActuaBD
Photo © Charles- Louis Detournay
Je ne suis pas vraiment spécialiste [de la traduction] : je suis retraité d’une carrière de quarante-cinq années dans les assurances ! En réalité, c’est mon fils, Daniel Justens, qui est à l’origine de toute cette affaire. Tout professeur qu’il est, il avait remarqué que les gags de Geluck comportaient pas mal de références aux mathématiques, et c’est ainsi qu’il a commencé à travailler sur le livre qui fait part de cette analyse. Lors d’une réunion de travail chez Casterman, il entendit qu’on travaillait sur la traduction de Tintin en bruxellois, mais les essais réalisés n’étaient pas concluants. Rapportant cela chez lui, sa femme lui fit remarquer que son propre père devrait essayer, vu qu’il parle couramment le bruxellois. C’est ainsi que, grâce à mon fils, j’ai fait De Bijous van de Castafiore, puis Et Gehaaim van de Licorne et De Schat van Rackham de Ruue. Par après, c’est toujours mon fils qui proposa à Philippe Geluck de faire un album en bruxellois. J’ai appris le bruxellois de l’ouest depuis que je suis ketje (petit garçon), c’est un dialecte très empreint de flamand, mais je ne m’y suis pas spécialement intéressé avant qu’on ne me demande de traduire Tintin. « Ça est tout-à-fait inattendu », ai-je répondu, mais mon style a bien plu ! Il a fallu plus réfléchir pour Geluck que pour Hergé, afin de trouver les mots justes pour trouver le ton de l’humour.
Texte tiré d'un entretien entre Philippe Geluck, Joseph Justens et Charles-Louis Detournay © ActuaBD