Wang Shu Hui (1912-1985), celle dont les parents ont confisqué les chaussures, rasé les cheveux et qu'ils n’ont pas hésité à enfermer dans sa chambre pour apprendre la broderie au lieu du dessin s’est forgé un caractère bien trempé ! Fumeuse impénitente et célibataire toute sa vie, elle fut diplômée de l’Institut des Beaux-Arts de Pékin, professeur d’arts plastiques et saluée par les meilleurs maîtres de la peinture traditionnelle (le guohan). Une rareté pour l’époque ! Artiste exigeante et perfectionniste, la figure de la femme est sa source d’inspiration : héroïnes, guerrières comme la très célèbre Mulan, amoureuses bafouées dans des passions contrariées… affirment son féminisme à la chinoise sur fond de chronique sociale. Son trait, immédiatement reconnaissable, assuré et plein, ferme et harmonieux, impressionne par sa beauté et son élégance. Ses compositions savantes et équilibrées nous apprennent beaucoup sur le raffinement de l’art de vivre, les modes et les coutumes de l’époque.
Texte © Éditions Fei
Wang Shu Hui (1912-1985), celle dont les parents ont confisqué les chaussures, rasé les cheveux et qu'ils n’ont pas hésité à enfermer dans sa chambre pour apprendre la broderie au lieu du dessin s’est forgé un caractère bien trempé ! Fumeuse impénitente et célibataire toute sa vie, elle fut diplômée de l’Institut des Beaux-Arts de Pékin, professeur d’arts plastiques et saluée par les meilleurs maîtres de la peinture traditionnelle (le guohan). Une rareté pour l’époque ! Artiste exigeante et perfectionniste, la figure de la femme est sa source d’inspiration : héroïnes, guerrières comme la très célèbre Mulan, amoureuses bafouées dans des passions contrariées… affirment son féminisme à la chinoise sur fond de chronique sociale. Son trait, immédiatement reconnaissable, assuré et plein, ferme et harmonieux, impressionne par sa beauté et son élégance. Ses compositions savantes et équilibrées nous apprennent beaucoup sur le raffinement de l’art de vivre, les modes et les coutumes de l’époque.
Texte © Éditions Fei