Émile-Joseph Porphyre Pinchon est né à Amiens le 17 avril 1871. Il commença la peinture dès son plus jeune âge et devint l'élève de Cormon et d'Albert Besnard. Son travail fut exposé au salon annuel de "the National Art Society" en 1893. Ce peintre de vocation ne se tourna vers l'illustration de presse que pour des raisons bassement alimentaires. C'est au début du siècle, en 1904, que "Le Petit Journal Illustré de la Jeunesse" publie les premiers dessins de celui qui restera à jamais célèbre pour avoir créé, l'année suivante en 1905, avec le scénariste Caumery, (pseudonyme de Maurice Languereau), dans le premier numéro de "La Semaine de Suzette", l'immortel personnage de Bécassine. Son premier album, publié en 1913 par Gautier-Languereau, devint un énorme succès et qui est toujours réédité de nos jours. Pinchon a aussi travaillé pour d'autres magazines, comme Le Saint Nicolas, l'Écho de Paris et La France, avec Jaboune (Jean Nohain) en 1920, il crée Frimousset. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il travaille pour le magazine Benjamin, où il crée 'La Famille Amulette' et 'Grassouillet', toujours avec Jaboune, et d'autres séries qui, si elles ont eu à l'époque les honneurs d'une publication en albums, n'ont pas eu le même bonheur. Après la guerre, Pinchon démarre une collaboration avec le magazine belge Wrill (continuant de plus des histoires pour plusieurs autres magazines), pour lequel il crée d'autres BD comme 'Gilles du Maquis', 'Gringalou', 'Olive et Bengali', 'Suzel' et beaucoup d'autres. Émile-Joseph Pinchon fut un des pionniers des artistes de BD Franco-Belge, travaillant dans un style pure et réaliste. Son style inspira plus tard La Ligne Claire, dont Hergé fut un de ses représentants les plus importants. Pinchon est décédé en 1953, mais pas oublié : en 1988, le musée de Noyon dédia à sa mémoire une exposition d'une grande ampleur. Autres ouvrages : - "Les souliers de Marie-Rose" d'Hégésippe Moreau illustré par Pinchon et publié par les éditions Mame à Tours (sans date de parution). Noyon est l'une des plus anciennes communes de France. La façade Renaissance de l'Hôtel de Ville présente une riche décoration. L'intérieur abrite des bas-reliefs sculptés par le noyonnais Émile Pinchon pour l'exposition coloniale de 1931, frère du peintre Joseph Pinchon, créateur de Bécassine.
Émile-Joseph Porphyre Pinchon est né à Amiens le 17 avril 1871. Il commença la peinture dès son plus jeune âge et devint l'élève de Cormon et d'Albert Besnard. Son travail fut exposé au salon annuel de "the National Art Society" en 1893. Ce peintre de vocation ne se tourna vers l'illustration de presse que pour des raisons bassement alimentaires. C'est au début du siècle, en 1904, que "Le Petit Journal Illustré de la Jeunesse" publie les premiers dessins de celui qui restera à jamais célèbre pour avoir créé, l'année suivante en 1905, avec le scénariste Caumery, (pseudonyme de Maurice Languereau), dans le premier numéro de "La Semaine de Suzette", l'immortel personnage de Bécassine. Son premier album, publié en 1913 par Gautier-Languereau, devint un énorme succès et qui est toujours réédité de nos jours. Pinchon a aussi travaillé pour d'autres magazines, comme Le Saint Nicolas, l'Écho de Paris et La France, avec Jaboune (Jean Nohain) en 1920, il crée Frimousset. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il travaille pour le magazine Benjamin, où il crée 'La Famille Amulette' et 'Grassouillet', toujours avec Jaboune, et d'autres séries qui, si elles ont eu à l'époque les honneurs d'une publication en albums, n'ont pas eu le même bonheur. Après la guerre, Pinchon démarre une collaboration avec le magazine belge Wrill (continuant de plus des histoires pour plusieurs autres magazines), pour lequel il crée d'autres BD comme 'Gilles du Maquis', 'Gringalou', 'Olive et Bengali', 'Suzel' et beaucoup d'autres. Émile-Joseph Pinchon fut un des pionniers des artistes de BD Franco-Belge, travaillant dans un style pure et réaliste. Son style inspira plus tard La Ligne Claire, dont Hergé fut un de ses représentants les plus importants. Pinchon est décédé en 1953, mais pas oublié : en 1988, le musée de Noyon dédia à sa mémoire une exposition d'une grande ampleur. Autres ouvrages : - "Les souliers de Marie-Rose" d'Hégésippe Moreau illustré par Pinchon […]