Horacio Quiroga est un écrivain uruguayen né à Salto Oriental en 1878 et mort à Buenos Aires (Argentine) en 1937. L'existence tout entière d'Horacio Quiroga est placée sous le signe de la mort: mort de son père, qui, alors que le futur écrivain est âgé de trois mois se tire une balle de fusil dans la tête sans que l'on sache s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide; mort de son beau-père, dix-sept ans plus tard, qui se suicide d'un coup de fusil sous les yeux du jeune homme; suicide de sa première femme en 1915 ; mort enfin de son meilleur ami, Federico Ferrando, accidentellement tué par Quiroga lui-même alors qu'il manipule un pistolet. On ne s'étonnera pas que dans ce contexte très particulier les contes et nouvelles publiés par Horacio Quiroga soient placés sous le signe de cette facilité sinistre de mourir dont parle Victor Hugo : on citera, notamment, dans les Contes d'Amour, de folie et de mort, les nouvelles intitulées La poule égorgée, À la dérive, Les bateaux-suicides, ou encore, dans le recueil Anaconda, la nouvelle intitulée Diète d'amour, dans laquelle le héros, invité à appliquer littéralement l'adage vivre d'amour et d'eau fraîche, meurt lentement et paisiblement de faim.
Horacio Quiroga est un écrivain uruguayen né à Salto Oriental en 1878 et mort à Buenos Aires (Argentine) en 1937. L'existence tout entière d'Horacio Quiroga est placée sous le signe de la mort: mort de son père, qui, alors que le futur écrivain est âgé de trois mois se tire une balle de fusil dans la tête sans que l'on sache s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide; mort de son beau-père, dix-sept ans plus tard, qui se suicide d'un coup de fusil sous les yeux du jeune homme; suicide de sa première femme en 1915 ; mort enfin de son meilleur ami, Federico Ferrando, accidentellement tué par Quiroga lui-même alors qu'il manipule un pistolet. On ne s'étonnera pas que dans ce contexte très particulier les contes et nouvelles publiés par Horacio Quiroga soient placés sous le signe de cette facilité sinistre de mourir dont parle Victor Hugo : on citera, notamment, dans les Contes d'Amour, de folie et de mort, les nouvelles intitulées La poule égorgée, À la dérive, Les bateaux-suicides, ou encore, dans le recueil Anaconda, la nouvelle intitulée Diète d'amour, dans laquelle le héros, invité à appliquer littéralement l'adage vivre d'amour et d'eau fraîche, meurt lentement et paisiblement de faim.