Ce serait grandiose, effrayant pour certains, si Lexington (Kentucky/ USA), son patelin d’origine, prenait le risque de lui confier la création d’une campagne publicitaire pour promouvoir le tourisme local. J’imagine déjà les réactions… « Chéri, vraiment, tu es certain de vouloir passer ces deux semaines à Lexington ? ». Marqué par l’imagerie et les films d’animations des années 70, le cerveau de Robert Beatty redonne vie à des éléments du passé, les transforme. Entre psychédélisme crayonné, hallucinations rétro-futuristes et formes organiques en mutation, il développe un univers bien à lui. Même si l’on a parfois du mal à tout assimiler, à tout absorber du premier coup, l’envie de découvrir le hors-cadre est inévitable. Vers qui/quoi ces yeux se tournent-ils, à quoi peut être relié cet organe coloré… Vous commencez à imaginer cette fameuse campagne de pub ? Pas encore ? Vous allez comprendre en voyant les pochettes des vinyles qu’il a réalisé pour des groupes tels que Ga’an, Matt Duncan, Oneohtrix Point Never , Infinity Window (et bien d’autres comme Burning Star Core, Gary War, Peaking Lights, etc.) et plus récement, celle du EP d’Idiot Glee Life Without Jazz qui sort aujourd’hui sur le label de Bureaubureau. Mais son art n’est pas uniquement visuel. En 2001, il a créé le groupe Hair Police, un des rares survivant de la scène noise américaine de cette époque, avec qui il a sorti de nombreux disques sur les labels Load Records, No Fun Productions, etc. Actuellement il se consacre également à son projet solo et hypnotique The Three Legged Race.
Ce serait grandiose, effrayant pour certains, si Lexington (Kentucky/ USA), son patelin d’origine, prenait le risque de lui confier la création d’une campagne publicitaire pour promouvoir le tourisme local. J’imagine déjà les réactions… « Chéri, vraiment, tu es certain de vouloir passer ces deux semaines à Lexington ? ». Marqué par l’imagerie et les films d’animations des années 70, le cerveau de Robert Beatty redonne vie à des éléments du passé, les transforme. Entre psychédélisme crayonné, hallucinations rétro-futuristes et formes organiques en mutation, il développe un univers bien à lui. Même si l’on a parfois du mal à tout assimiler, à tout absorber du premier coup, l’envie de découvrir le hors-cadre est inévitable. Vers qui/quoi ces yeux se tournent-ils, à quoi peut être relié cet organe coloré… Vous commencez à imaginer cette fameuse campagne de pub ? Pas encore ? Vous allez comprendre en voyant les pochettes des vinyles qu’il a réalisé pour des groupes tels que Ga’an, Matt Duncan, Oneohtrix Point Never , Infinity Window (et bien d’autres comme Burning Star Core, Gary War, Peaking Lights, etc.) et plus récement, celle du EP d’Idiot Glee Life Without Jazz qui sort aujourd’hui sur le label de Bureaubureau. Mais son art n’est pas uniquement visuel. En 2001, il a créé le groupe Hair Police, un des rares survivant de la scène noise américaine de cette époque, avec qui il a sorti de nombreux disques sur les labels Load Records, No Fun Productions, etc. Actuellement il se consacre également à son projet solo et hypnotique The Three Legged Race.