Né en 1927 à Amsterdam (Pays-Bas), Bob van den Born a abandonné une carrière de professeur de dessin pour devenir illustrateur et même caricaturiste à ses heures. Auteur de bande dessinée, il a produit Professor Pi de 1955 à 1964 dans le quotidien hollandais Het Parool. D’abord hebdomadaire, cette bande muette rencontra un tel succès qu’elle devint rapidement quotidienne. On a compté que van den Born avait produit 2 929 strips, qui fonctionnent quasiment toujours sur le même principe : une seule case en noir et blanc, et muette. Les lecteurs français de l’époque se souviennent que Charlie Mensuel avait, le temps de quelques numéros de l’année 1972, publié une sélection des gags du Professor. Artiste, chasseur, lecteur, explorateur ou simple badaud, le Professor Pi se signale toujours par sa distraction et sa complète inadéquation à l’univers dans lequel il se trouve. Le graphisme très libre et néanmoins virtuose de van den Born le rapproche de la grande école du New Yorker, Steinberg et surtout Thurber en tête. On admirera le talent avec lequel il arrive à déployer en une seule image un comique narratif loufoque et décalé. Peu connu du grand public, van den Born jouit en revanche d’une belle réputation chez les auteurs.
Texte © CIBDI
Né en 1927 à Amsterdam (Pays-Bas), Bob van den Born a abandonné une carrière de professeur de dessin pour devenir illustrateur et même caricaturiste à ses heures. Auteur de bande dessinée, il a produit Professor Pi de 1955 à 1964 dans le quotidien hollandais Het Parool. D’abord hebdomadaire, cette bande muette rencontra un tel succès qu’elle devint rapidement quotidienne. On a compté que van den Born avait produit 2 929 strips, qui fonctionnent quasiment toujours sur le même principe : une seule case en noir et blanc, et muette. Les lecteurs français de l’époque se souviennent que Charlie Mensuel avait, le temps de quelques numéros de l’année 1972, publié une sélection des gags du Professor. Artiste, chasseur, lecteur, explorateur ou simple badaud, le Professor Pi se signale toujours par sa distraction et sa complète inadéquation à l’univers dans lequel il se trouve. Le graphisme très libre et néanmoins virtuose de van den Born le rapproche de la grande école du New Yorker, Steinberg et surtout Thurber en tête. On admirera le talent avec lequel il arrive à déployer en une seule image un comique narratif loufoque et décalé. Peu connu du grand public, van den Born jouit en revanche d’une belle réputation chez les auteurs.
Texte © CIBDI