Isabelle Troin partage son temps entre le sud de la France, d'où elle est originaire, et Bruxelles, où travaille son compagnon. Elle n'a aucune formation spécifique de traductrice, puisqu'elle a fait des études de commerce (Sup de Co Toulouse). D'ailleurs, alors qu'elle était à Paris pour passer le concours d'entrée des ESCAE (École Supérieure de Commerce et d'Administration des Entreprises), plutôt que de dormir pour être fraîche et dispose le lendemain matin, elle lisait tout la nuit "Légendes de Dragonlance" qu'elle venait de se procurer en version originale. Si elle avait su que son avenir professionnel était dans ces bouquins, elle ne se serait pas donné tant de mal pour convaincre les jurés qu'elle était une candidate parfaite. Après avoir décroché son diplôme avec une option de Produits de grande Consommation, elle a bossé quelques années dans la Grande Distribution. Mais cela ne lui convenait pas du tout. Elle a fini par jeter l'éponge, en se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir faire. À l'époque, elle pratiquait le jeu de rôles et parlait bien l'anglais. En effet, détentrice d'un Bac A1, elle était douée pour les langues et lisait pas mal de magazines et journaux américains pendant son temps libre. Elle a donc envoyé un essai de traduction à Hexagonal sur "Vampire : La Mascarade". Ils ont immédiatement été intéressé par son travail. Elle a travaillé pour eux pendant un an et demi, essentiellement sur Vampire et AD&D (elle a traduit entre autre "Le Guide du Maître" et "Le Guide du Joueur" 2e édition). Mais Le JdR ne payant pas très bien, elle a voulu se diversifier. Par un heureux hasard, Jean-Claude Mallé cherchait quelqu'un pour prendre la suite de "Dragonlance" parce que Dominique Mikorey partait aux Etats-Unis. Elle a dit que c'était sa série préférée, qu'elle connaissait parfaitement l'univers. Après un bout d'essai, J.C. Mallé a été convaincu. C'est là qu'a commencé leur (fructueuse) collaboration, qui s'est poursuivie même en 1997 alors qu'Isabelle était aux États-Unis (les miracles de l'internet...). Maintenant, elle ne traduit plus de "Dragonlance". Elle a beaucoup travaillé sur les romans "Buffy contre les Vampires" et "Dark Angel" (Fleuve Noir), ceux de David Eddings (Rendez-vous Ailleurs). Ces dernières années, les choses les plus marquantes qu'elle a traduit ont été les 6 tomes des chroniques de Thomas Covenant, les 4 tomes des "Seigneurs des Runes" de David Farland et les 5 tomes des "Bannis et des Proscrits" de James Clement. Aujourd'hui, elle traduit surtout la série "Anita Blake" de Laurell K. Hamilton, ainsi que les romans de Stan Nicholls et Trudi Canavan, plus un peu de chick-lit, pour se changer les idées.
Isabelle Troin partage son temps entre le sud de la France, d'où elle est originaire, et Bruxelles, où travaille son compagnon. Elle n'a aucune formation spécifique de traductrice, puisqu'elle a fait des études de commerce (Sup de Co Toulouse). D'ailleurs, alors qu'elle était à Paris pour passer le concours d'entrée des ESCAE (École Supérieure de Commerce et d'Administration des Entreprises), plutôt que de dormir pour être fraîche et dispose le lendemain matin, elle lisait tout la nuit "Légendes de Dragonlance" qu'elle venait de se procurer en version originale. Si elle avait su que son avenir professionnel était dans ces bouquins, elle ne se serait pas donné tant de mal pour convaincre les jurés qu'elle était une candidate parfaite. Après avoir décroché son diplôme avec une option de Produits de grande Consommation, elle a bossé quelques années dans la Grande Distribution. Mais cela ne lui convenait pas du tout. Elle a fini par jeter l'éponge, en se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir faire. À l'époque, elle pratiquait le jeu de rôles et parlait bien l'anglais. En effet, détentrice d'un Bac A1, elle était douée pour les langues et lisait pas mal de magazines et journaux américains pendant son temps libre. Elle a donc envoyé un essai de traduction à Hexagonal sur "Vampire : La Mascarade". Ils ont immédiatement été intéressé par son travail. Elle a travaillé pour eux pendant un an et demi, essentiellement sur Vampire et AD&D (elle a traduit entre autre "Le Guide du Maître" et "Le Guide du Joueur" 2e édition). Mais Le JdR ne payant pas très bien, elle a voulu se diversifier. Par un heureux hasard, Jean-Claude Mallé cherchait quelqu'un pour prendre la suite de "Dragonlance" parce que Dominique Mikorey partait aux Etats-Unis. Elle a dit que c'était sa série préférée, qu'elle connaissait parfaitement l'univers. Après un bout d'essai, J.C. Mallé a été convaincu. C'est là qu'a commencé leur (fructueuse) collaboration, […]