Dès 2003, son one-shot Avant-Garde Yumeko, publié dans le Monthly Shōnen Magazine de Kodansha le fait remarquer. Aujourd'hui, son succès est tel que certaines de ses séries sont déjà adaptées en films, sériés télévisées et animées. Mais c'est véritablement avec des titres comme Drifting Net Cafe (Hyōryū Netto Cafe) et surtout Les Fleurs du mal (Aku no Hana) que Shûzô Ôshimi a acquis la reconnaissance d’être un auteur, avec ce grand A qu’on accorde qu’aux artiste marquants autant que reflétant leur époque. Pour exemple, son Aku no Hana (Les fleurs du mal), shônen psychologique et social, inspiré de l'œuvre éponyme de Charles Baudelaire, qui met en scène un jeune lycéen mal dans sa peau, et victime d'un chantage par une de ses camarades de classe, après qu'il a volé le short de sport d'une autre élève… Plus récemment, en 2015, il lance Happiness, un manga… de vampires ?! Dont la finalité est en réalité de parler de harcèlement scolaire. Un auteur qui, en somme, bouscule le genre shônen (tout comme Yoshitoki Oima et son A Silent Voice), dans la quasi-indifférence des observateurs français du manga. Il était grand temps que ça change ! Shûzô Ôshimi est un mangaka graphiquement reconnaissable par son style fort et atypique : les expressions de ses personnages sont très marquées afin de transmettre et d'accentuer les émotions. Chacune de ses histoires met en scène des personnages torturés aux personnalités décalées, évoluant dans un univers étrange, une atmosphère inhabituelle. Un des thèmes qui lui tient à cœur est la difficulté à l'adolescence d’être et d’évoluer dans ce monde adulte où les règles ne sont plus transmises ou évoquées. Alors, il n’y a plus qu’à trouver les siennes en flirtant aux limites des conventions.
Texte © Akata-Delcourt
Dès 2003, son one-shot Avant-Garde Yumeko, publié dans le Monthly Shōnen Magazine de Kodansha le fait remarquer. Aujourd'hui, son succès est tel que certaines de ses séries sont déjà adaptées en films, sériés télévisées et animées. Mais c'est véritablement avec des titres comme Drifting Net Cafe (Hyōryū Netto Cafe) et surtout Les Fleurs du mal (Aku no Hana) que Shûzô Ôshimi a acquis la reconnaissance d’être un auteur, avec ce grand A qu’on accorde qu’aux artiste marquants autant que reflétant leur époque. Pour exemple, son Aku no Hana (Les fleurs du mal), shônen psychologique et social, inspiré de l'œuvre éponyme de Charles Baudelaire, qui met en scène un jeune lycéen mal dans sa peau, et victime d'un chantage par une de ses camarades de classe, après qu'il a volé le short de sport d'une autre élève… Plus récemment, en 2015, il lance Happiness, un manga… de vampires ?! Dont la finalité est en réalité de parler de harcèlement scolaire. Un auteur qui, en somme, bouscule le genre shônen (tout comme Yoshitoki Oima et son A Silent Voice), dans la quasi-indifférence des observateurs français du manga. Il était grand temps que ça change ! Shûzô Ôshimi est un mangaka graphiquement reconnaissable par son style fort et atypique : les expressions de ses personnages sont très marquées afin de transmettre et d'accentuer les émotions. Chacune de ses histoires met en scène des personnages torturés aux personnalités décalées, évoluant dans un univers étrange, une atmosphère inhabituelle. Un des thèmes qui lui tient à cœur est la difficulté à l'adolescence d’être et d’évoluer dans ce monde adulte où les règles ne sont plus transmises ou évoquées. Alors, il n’y a plus qu’à trouver les siennes en flirtant aux limites des conventions.
Texte © Akata-Delcourt