Joë Bridge, de son vrai nom Jean Barrez, est né à New York en 1886. Son père était un industriel français qui avait émigré outre Atlantique. Licencié en droit et diplômé ès lettres, il débutait sa vie professionnelle en tant que pharmacien. Il fit ses premières armes dans la presse à 21 ans, avant de développer une carrière de touche à tout : impresario, compositeur de chansons, illustrateur, dessinateur humoriste, créateur de personnages à succès, etc... Il débute sa carrière sur les planches des music-halls parisiens en 1904, dans des numéros humoristiques. Parallèlement, Il dessine aussi des affiches et collabore à la presse satirique de l’époque. Joë était aussi champion d’escrime et nous savons qu’il s’était battu en duel en 1912, blessant légèrement son adversaire, suite à une polémique dans une revue d’armes. Fait prisonnier durant la première guerre mondiale, il fonda à la sortie du conflit sa propre société de publicité. Artiste de la Butte Montmartre, il fut en 1920 à l'initiative de la création de la République de Montmartre, une association pacifique sous forme de mouvement réactionnaire face à l'invasion du modernisme sans limite dans les arts. En 1922, Joë Bridge va fonder son atelier de publicité au 224, rue de Rivoli, à Paris. Nous lui connaissons un autre atelier à Paris, au 3, Cité Bergère (déménagement probable). Il était l’ami de Francisque Poulbot, Jean-Louis Forain, Adolphe Willette, Maurice Neumont, Louis Morin et de Lucien Boyer. Certains d’entre eux faisaient partie du comité de la République de Montmartre. Sportif accompli, il gagna plusieurs titres de champion d'escrime et d'aviron. Bridge était très en vue dans les années 1920. Tout au long de sa riche carrière, il va intervenir pour des sociétés à très fort potentiel économique comme pour Félix Potin (chocolat), La Régie des Tabacs et sa marque de cigarettes Gauloises (années 1930), mais aussi pour les engrais Dior, une entreprise de la Manche « l’Engrais Dior c’est de l’or », la marque Olida (charcuterie), les automobiles Vermorel dans le Rhône, la Coupe du Monde de Football en 1938 (étude d’affiche). En 1940, il prenait le maquis, et devenait en 1944 correspondant de guerre. La paix revenue, il fut professeur de dessin, puis à partir de 1947 président du Syndicat Autonome des Dessinateurs Journalistes. Jean Barrez, alias Joë Brigde, décédait à Paris en 1967. Joë Bridge travailla pour la société Graf fondée en 1917 à Dôle dans le Jura par les frères Graf. Il y créèrent la Tartinette Graf, marque déposée en 1931.
Joë Bridge, de son vrai nom Jean Barrez, est né à New York en 1886. Son père était un industriel français qui avait émigré outre Atlantique. Licencié en droit et diplômé ès lettres, il débutait sa vie professionnelle en tant que pharmacien. Il fit ses premières armes dans la presse à 21 ans, avant de développer une carrière de touche à tout : impresario, compositeur de chansons, illustrateur, dessinateur humoriste, créateur de personnages à succès, etc... Il débute sa carrière sur les planches des music-halls parisiens en 1904, dans des numéros humoristiques. Parallèlement, Il dessine aussi des affiches et collabore à la presse satirique de l’époque. Joë était aussi champion d’escrime et nous savons qu’il s’était battu en duel en 1912, blessant légèrement son adversaire, suite à une polémique dans une revue d’armes. Fait prisonnier durant la première guerre mondiale, il fonda à la sortie du conflit sa propre société de publicité. Artiste de la Butte Montmartre, il fut en 1920 à l'initiative de la création de la République de Montmartre, une association pacifique sous forme de mouvement réactionnaire face à l'invasion du modernisme sans limite dans les arts. En 1922, Joë Bridge va fonder son atelier de publicité au 224, rue de Rivoli, à Paris. Nous lui connaissons un autre atelier à Paris, au 3, Cité Bergère (déménagement probable). Il était l’ami de Francisque Poulbot, Jean-Louis Forain, Adolphe Willette, Maurice Neumont, Louis Morin et de Lucien Boyer. Certains d’entre eux faisaient partie du comité de la République de Montmartre. Sportif accompli, il gagna plusieurs titres de champion d'escrime et d'aviron. Bridge était très en vue dans les années 1920. Tout au long de sa riche carrière, il va intervenir pour des sociétés à très fort potentiel économique comme pour Félix Potin (chocolat), La Régie des Tabacs et sa marque de cigarettes Gauloises (années 1930), mais aussi pour les engrais Dior, une entreprise de la Manche « l’Engrais Dior c’est de l’or », la marque […]