Photo © Roberto Coggiola
Sergio Staino est né à Piancastagnaio, dans la province de Sienne, en 1940. Diplômé en architecture, il va utiliser ce titre pour enseigner des matières techniques au collège dans la région de Florence. Même ainsi, il s'installe sur les collines à Scandicci, avec sa femme péruvienne Ilaria et ses enfants Brown et Michael. Staino devient rapidement une signature satirique dans le milieu italien le plus important et populaire. Une bande dessinée, le décrira un peu lui-même et un peu les troubles de sa génération à travers le personnage de Bobo. Les premières planches écrites et dessinées par Staino, avec une présentation de la charismatique Oreste del Buono, apparaissant sur Linus en 1979. En 1980 et 1981 Staino a collaboré à la page culture du quotidien romain Il Messaggero et, en 1982, définit sa relation fructueuse avec l'appareil, et a adopté le scepticisme initial sur la possibilité d'ironie sur le podium d'un organe du parti. En 1986, le père de Bobo a fondé et dirige l'hebdomadaire satirique Tango, sur les pages duquel défileront les plus grands noms de la satire italienne, beaucoup d'entre eux venant de Il Male, le journal qui avait soulevé la satire en Italie dans la décennie précédente. Ont écrit pour Staino, entre autres, Lorenzo Beccati, Gino et Michele, Francesco Guccini, Renato Nicolini, David Riondino, Sergio Saviane, Michele Serra. Ont dessiné pour lui Altan, Anges, Massimo Cavezzali, Dalmaviva, Ellekappa, Julian, Daniele Panebarco, Roberto Perini, Vincino, même Andrea Pazienza, avant sa mort, en 1988. Parmi ses autres travaux récents, les illustrations (avec Isabella Staino) l'histoire d'Adriano Sofri Anges Backyard (2003), écrit à l'origine pour être lu en prison la veille de Noël, et la version mise à jour de Pinocchio de Collodi XXe siècle: 25 images avec les épisodes saillants de la nouvelle, interprété par certains joueurs de l'histoire du XXe siècle. Parmi les prix remportés, en 1984, prix de la satire politique à Forte dei Marmi et le Yellow Kid "meilleur auteur" à l'Exposition internationale de la bande dessinée, le Premio Tenco/chanson et comique en 1986 et le Persea prix 2002 reçu à Florence la convention Comicstrip.
Texte © Luca Boschi
Photo © Roberto Coggiola
Sergio Staino est né à Piancastagnaio, dans la province de Sienne, en 1940. Diplômé en architecture, il va utiliser ce titre pour enseigner des matières techniques au collège dans la région de Florence. Même ainsi, il s'installe sur les collines à Scandicci, avec sa femme péruvienne Ilaria et ses enfants Brown et Michael. Staino devient rapidement une signature satirique dans le milieu italien le plus important et populaire. Une bande dessinée, le décrira un peu lui-même et un peu les troubles de sa génération à travers le personnage de Bobo. Les premières planches écrites et dessinées par Staino, avec une présentation de la charismatique Oreste del Buono, apparaissant sur Linus en 1979. En 1980 et 1981 Staino a collaboré à la page culture du quotidien romain Il Messaggero et, en 1982, définit sa relation fructueuse avec l'appareil, et a adopté le scepticisme initial sur la possibilité d'ironie sur le podium d'un organe du parti. En 1986, le père de Bobo a fondé et dirige l'hebdomadaire satirique Tango, sur les pages duquel défileront les plus grands noms de la satire italienne, beaucoup d'entre eux venant de Il Male, le journal qui avait soulevé la satire en Italie dans la décennie précédente. Ont écrit pour Staino, entre autres, Lorenzo Beccati, Gino et Michele, Francesco Guccini, Renato Nicolini, David Riondino, Sergio Saviane, Michele Serra. Ont dessiné pour lui Altan, Anges, Massimo Cavezzali, Dalmaviva, Ellekappa, Julian, Daniele Panebarco, Roberto Perini, Vincino, même Andrea Pazienza, avant sa mort, en 1988. Parmi ses autres travaux récents, les illustrations (avec Isabella Staino) l'histoire d'Adriano Sofri Anges Backyard (2003), écrit à l'origine pour être lu en prison la veille de Noël, et la version mise à jour de Pinocchio de Collodi XXe siècle: 25 images avec les épisodes saillants de la nouvelle, interprété par certains joueurs de l'histoire du XXe siècle. Parmi les prix remportés, en 1984, prix de la satire politique […]