Adolphe Thiers, né le 15 avril 1797 à Bouc-Bel-Air (alors nommé Bouc) mais déclaré à l'état civil de Marseille et mort le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye, est un avocat, journaliste, historien et homme d’État français. Il est le 2e président de la République Française du 31 août 1871 au 24 mai 1873. Il symbolise l'évolution des classes dirigeantes françaises, à la recherche d'un nouvel ordre institutionnel stable après l'effondrement de la monarchie absolue en 1789, par son rôle majeur dans la mise en place des régimes politiques qui ont suivi l'échec de la restauration en 1830. Ambitieux provincial, devenu à Paris journaliste libéral et historien de la Révolution, il contribue aux Trois Glorieuses et à la mise en place de la monarchie de juillet dont il est deux fois président du Conseil. Orléaniste, partisan libéral d'une monarchie constitutionnelle dans laquelle "le roi règne, mais ne gouverne pas", il s'éloigne du roi sur la politique étrangère (crise de 1840) et critique l'intransigeance de Guizot qui provoque la révolution de 1848. Il se rallie à la République pour l'orienter vers une politique d'ordre préparant un retour à la monarchie constitutionnelle. Opposé au coup d’état du 2 décembre 1851, il ne se ralliera jamais à Napoléon III, auquel il demande en 1864 les "libertés nécessaires". En février 1871, après la chute du Second Empire lors de la guerre contre la Prusse, il devient le premier président de la Troisième République. En mai de la même année, son gouvernement ordonne l'écrasement de la Commune de Paris. Son ralliement définitif à une "République conservatrice" provoque, en mai 1873, sa mise en minorité face aux monarchistes et entraîne sa démission de la présidence de la République.
Texte et photo © Wikipédia
Adolphe Thiers, né le 15 avril 1797 à Bouc-Bel-Air (alors nommé Bouc) mais déclaré à l'état civil de Marseille et mort le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye, est un avocat, journaliste, historien et homme d’État français. Il est le 2e président de la République Française du 31 août 1871 au 24 mai 1873. Il symbolise l'évolution des classes dirigeantes françaises, à la recherche d'un nouvel ordre institutionnel stable après l'effondrement de la monarchie absolue en 1789, par son rôle majeur dans la mise en place des régimes politiques qui ont suivi l'échec de la restauration en 1830. Ambitieux provincial, devenu à Paris journaliste libéral et historien de la Révolution, il contribue aux Trois Glorieuses et à la mise en place de la monarchie de juillet dont il est deux fois président du Conseil. Orléaniste, partisan libéral d'une monarchie constitutionnelle dans laquelle "le roi règne, mais ne gouverne pas", il s'éloigne du roi sur la politique étrangère (crise de 1840) et critique l'intransigeance de Guizot qui provoque la révolution de 1848. Il se rallie à la République pour l'orienter vers une politique d'ordre préparant un retour à la monarchie constitutionnelle. Opposé au coup d’état du 2 décembre 1851, il ne se ralliera jamais à Napoléon III, auquel il demande en 1864 les "libertés nécessaires". En février 1871, après la chute du Second Empire lors de la guerre contre la Prusse, il devient le premier président de la Troisième République. En mai de la même année, son gouvernement ordonne l'écrasement de la Commune de Paris. Son ralliement définitif à une "République conservatrice" provoque, en mai 1873, sa mise en minorité face aux monarchistes et entraîne sa démission de la présidence de la République.
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