C’est au milieu d’une carrière universitaire brillante, d’abord consacrée au mouvement ouvrier, que Michelle Perrot s’est imposée comme une des grandes historiennes des femmes. Née en 1928 dans la petite bourgeoisie catholique parisienne, élevée dans un collège religieux de jeunes filles, soit une « éducation typiquement féminine », Michelle Perrot (son nom d’épouse) découvre la Sorbonne en 1946 et l’histoire sociale tournée vers le mouvement ouvrier. Catholique, elle connaît l’attraction du communisme, dont elle s’éloigne à partir de 1957, se consacrant comme beaucoup de ses proches à l’action contre la guerre d’Algérie. Marquée par Mai 1968 où elle participe comme maître-assistante aux multiples activités de la Sorbonne occupée, elle connaît ensuite sa « conversion féministe » en liaison avec l’essor du mouvement des femmes.
C’est au milieu d’une carrière universitaire brillante, d’abord consacrée au mouvement ouvrier, que Michelle Perrot s’est imposée comme une des grandes historiennes des femmes. Née en 1928 dans la petite bourgeoisie catholique parisienne, élevée dans un collège religieux de jeunes filles, soit une « éducation typiquement féminine », Michelle Perrot (son nom d’épouse) découvre la Sorbonne en 1946 et l’histoire sociale tournée vers le mouvement ouvrier. Catholique, elle connaît l’attraction du communisme, dont elle s’éloigne à partir de 1957, se consacrant comme beaucoup de ses proches à l’action contre la guerre d’Algérie. Marquée par Mai 1968 où elle participe comme maître-assistante aux multiples activités de la Sorbonne occupée, elle connaît ensuite sa « conversion féministe » en liaison avec l’essor du mouvement des femmes.