Suzanne Côté est née au siècle dernier dans une immense forêt sans commencement ni fin balafrée d’une longue rivière toute noire dont les glaces grinçaient joyeusement l’hiver dans un bruit apocalyptique, loin de tout, de la littérature, aussi, même s’il est vrai que sa mère parlait une langue inventée et que son père avait lu et relu tout Nietzsche. Au final, c’est à la littérature qu’elle doit d’avoir suivi une certaine route, parmi tous les chemins possibles, allant d’écoles en plus grandes écoles, de villes en plus grandes villes. Elle n’a pas trop mal commencé mais compte mieux finir.
Texte © Éditions de la Pastèque
Suzanne Côté est née au siècle dernier dans une immense forêt sans commencement ni fin balafrée d’une longue rivière toute noire dont les glaces grinçaient joyeusement l’hiver dans un bruit apocalyptique, loin de tout, de la littérature, aussi, même s’il est vrai que sa mère parlait une langue inventée et que son père avait lu et relu tout Nietzsche. Au final, c’est à la littérature qu’elle doit d’avoir suivi une certaine route, parmi tous les chemins possibles, allant d’écoles en plus grandes écoles, de villes en plus grandes villes. Elle n’a pas trop mal commencé mais compte mieux finir.
Texte © Éditions de la Pastèque