Maurice Renard est un écrivain français né le 28 février 1875 à Châlons-sur-Marne et mort le 18 novembre 1939 à Rochefort. S'il naît à Châlons-sur-Marne, au 7 rue du Grenier-au-Sel, dans une famille bourgeoise, c'est à Reims, où son père, magistrat, a été nommé président du tribunal d'instance en 1877, que Maurice Renard passe son enfance. Son grand-père Pierre Édouard Renard était également haut magistrat, ainsi que maire d'Épernay. L'enfance de Maurice est rythmée par des séjours d'été à Hermonville, où ses grands-parents possèdent le château Saint-Rémy (détruit en 1918), et où la famille occupe dans le vaste parc un petit pavillon, le clos Saint-Vincent. Seul garçon et de loin le benjamin de trois enfants, il est un enfant solitaire, choyé par ses parents, marqué par ses lectures – Charles Dickens, Edgar Poe notamment – et par les mannequins du magasin de bonneterie de ses grands-parents à Reims. Fin 1886, Maurice Renard est interne de l’École Monge, 145 boulevard Malesherbes à Paris, avant de revenir à Reims en 1892, au collège des Bons-Enfants. En 1894, il obtient son baccalauréat en lettres et en philosophie. Il effectue trois années de service militaire à Reims (1896-1899) avec le grade de maréchal des logis, au cours desquelles il découvre Herbert George Wells. En 1899, il s'installe à Paris et fait des études de droit qu'il abandonne bientôt pour se consacrer à la littérature. Il publie un hommage à Victor Hugo, lu à la Comédie-Française. Puis, sous le pseudonyme de Vincent Saint-Vincent (il se choisit un pseudonyme pour ne pas être confondu avec Jules Renard, mais y renonce en découvrant qu'il s'agit d'un patronyme réel), il publie son premier recueil de contes Fantômes et fantoches en 1905, fruit d'inspirations diverses, où l'on note l'influence de Herbert George Wells, dans Les Vacances de monsieur Dupont, et un Jurassic Park avant la lettre. En 1903, il épouse Stéphanie La Batie. Le couple aura quatre enfants : Renaud (né en 1904), Rémi (1905-1977), Cyril (né en 1915), Daniel (décédé à 18 mois en 1919). Il s'installe d'abord n°85 avenue Kléber puis, en février 1910, emménage n°8 rue de Tournon. Des hôtes illustres fréquentent son salon : Colette, Pierre Benoit, Henry de Montherlant entre autres. Le premier roman de Renard paraît en 1908, Le Docteur Lerne, dédié à H.G. Wells, sur le thème du savant fou, suivi par Le Voyage immobile en 1909. Il publie Le Péril bleu en 1912, roman remarqué par Louis Pergaud. Il fonde la revue poétique La Vie française et publie Monsieur d'Outremort et autres histoires singulières en 1913. Il sert pendant la Première Guerre mondiale de 1914 à début 1919 comme officier de cavalerie. Son roman Les Mains d'Orlac paraît en feuilleton en 1920, il sera adapté plusieurs fois au cinéma (Mad Love de Karl Freund aux États-Unis en 1935). Publication de L'Homme truqué en 1921, d'Un homme chez les microbes en 1928. Maurice Renard divorce en 1930 et se remarie. À partir de 1935, Renard publie de nombreuses nouvelles et des feuilletons dans divers quotidiens et devient vice-président de la Société des gens de lettres. Il meurt des suites d'une opération chirurgicale à Rochefort en 1939. Il repose à l'île d'Oléron, au cimetière de Dolus d'Oléron où il possédait une petite maison où il vivait le plus souvent, une plaque y est apposée.
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Maurice Renard est un écrivain français né le 28 février 1875 à Châlons-sur-Marne et mort le 18 novembre 1939 à Rochefort. S'il naît à Châlons-sur-Marne, au 7 rue du Grenier-au-Sel, dans une famille bourgeoise, c'est à Reims, où son père, magistrat, a été nommé président du tribunal d'instance en 1877, que Maurice Renard passe son enfance. Son grand-père Pierre Édouard Renard était également haut magistrat, ainsi que maire d'Épernay. L'enfance de Maurice est rythmée par des séjours d'été à Hermonville, où ses grands-parents possèdent le château Saint-Rémy (détruit en 1918), et où la famille occupe dans le vaste parc un petit pavillon, le clos Saint-Vincent. Seul garçon et de loin le benjamin de trois enfants, il est un enfant solitaire, choyé par ses parents, marqué par ses lectures – Charles Dickens, Edgar Poe notamment – et par les mannequins du magasin de bonneterie de ses grands-parents à Reims. Fin 1886, Maurice Renard est interne de l’École Monge, 145 boulevard Malesherbes à Paris, avant de revenir à Reims en 1892, au collège des Bons-Enfants. En 1894, il obtient son baccalauréat en lettres et en philosophie. Il effectue trois années de service militaire à Reims (1896-1899) avec le grade de maréchal des logis, au cours desquelles il découvre Herbert George Wells. En 1899, il s'installe à Paris et fait des études de droit qu'il abandonne bientôt pour se consacrer à la littérature. Il publie un hommage à Victor Hugo, lu à la Comédie-Française. Puis, sous le pseudonyme de Vincent Saint-Vincent (il se choisit un pseudonyme pour ne pas être confondu avec Jules Renard, mais y renonce en découvrant qu'il s'agit d'un patronyme réel), il publie son premier recueil de contes Fantômes et fantoches en 1905, fruit d'inspirations diverses, où l'on note l'influence de Herbert George Wells, dans Les Vacances de monsieur Dupont, et un Jurassic Park avant la lettre. En 1903, il épouse Stéphanie La Batie. Le couple aura quatre enfants : Renaud (né en 1904), Rémi (1905-1977), Cyril […]