China Tom Miéville (né le 6 septembre 1972 à Norwich au Royaume-Uni) est un auteur de romans qui se joue des genres littéraires : Science-fiction, horreur, fantastique, roman noir figurent parmi ceux qu'il a délibérément utilisés et mélangés dans ses œuvres de fiction à ce jour. Miéville qualifie son travail de weird fiction ("weird" en référence à la fiction d'horreur du début du xxe siècle qui mélange pulp et horreur, comme celle de Howard Phillips Lovecraft) et a été casé par la critique dans un "groupe" informel d'auteurs nommé new weird, rassemblés par leur volonté de faire sortir la littérature de fantasy des clichés commerciaux imposés par les successeurs de John Ronald Reuel Tolkien. China Miéville cite Michael de Larrabeiti (en), John Harrison et Mervyn Peake parmi les auteurs qui l'ont influencé. China Miéville a grandi avec sa sœur Jemima dans une maison du nord-ouest de Londres, dans le quartier de Willesden. Ses parents s'étant séparés quand il était très jeune, c'est sa mère, une ancienne hippie très engagée, qui s'est occupée d'eux, tout en se formant au professorat2. China Miéville raconte n'avoir jamais vraiment connu son père, rencontré quatre fois avant le décès de ce dernier au milieu des années 1990. En dépit des conditions modestes du foyer, China Miéville se souvient d'une « belle enfance », et d'une jeunesse entourée d'amis, passée à « jouer à des jeux de rôle, lire, dessiner, écrire et plus tard à faire de la politique ». Élève boursier, à 11 ans, il commence à suivre des cours dans des écoles privées, dont deux années inscrit en internat. En 1991, il rentre à l'université de Cambridge, et abandonne rapidement des études de lettres pour l'ethnologie3.
À 18 ans, il part pour l'Égypte, puis le Zimbabwe afin d'enseigner l'anglais. Le chaos urbain du Caire le marquera et il s'en inspirera pour les cités de Nouvelle-Crobuzon. Il développera de cette expérience un vif intérêt pour la culture arabe et la politique du Moyen-Orient. Il est diplômé en ethnologie (Cambridge et London School of Economics). Sa thèse Between Equal Rights: A Marxist Theory of International Law, inspirée des idées de Evgueni Pachoukanis, a été publiée en 2004. China Miéville est membre du parti socialiste anglais, parti trotskiste d'extrême gauche, et s'est présenté sans succès aux élections à la Chambre des Communes de 2001 en tant que candidat de la Socialist Alliance (il a obtenu 1,2 % des votes).
Texte et photo © Wikipédia
China Tom Miéville (né le 6 septembre 1972 à Norwich au Royaume-Uni) est un auteur de romans qui se joue des genres littéraires : Science-fiction, horreur, fantastique, roman noir figurent parmi ceux qu'il a délibérément utilisés et mélangés dans ses œuvres de fiction à ce jour. Miéville qualifie son travail de weird fiction ("weird" en référence à la fiction d'horreur du début du xxe siècle qui mélange pulp et horreur, comme celle de Howard Phillips Lovecraft) et a été casé par la critique dans un "groupe" informel d'auteurs nommé new weird, rassemblés par leur volonté de faire sortir la littérature de fantasy des clichés commerciaux imposés par les successeurs de John Ronald Reuel Tolkien. China Miéville cite Michael de Larrabeiti (en), John Harrison et Mervyn Peake parmi les auteurs qui l'ont influencé. China Miéville a grandi avec sa sœur Jemima dans une maison du nord-ouest de Londres, dans le quartier de Willesden. Ses parents s'étant séparés quand il était très jeune, c'est sa mère, une ancienne hippie très engagée, qui s'est occupée d'eux, tout en se formant au professorat2. China Miéville raconte n'avoir jamais vraiment connu son père, rencontré quatre fois avant le décès de ce dernier au milieu des années 1990. En dépit des conditions modestes du foyer, China Miéville se souvient d'une « belle enfance », et d'une jeunesse entourée d'amis, passée à « jouer à des jeux de rôle, lire, dessiner, écrire et plus tard à faire de la politique ». Élève boursier, à 11 ans, il commence à suivre des cours dans des écoles privées, dont deux années inscrit en internat. En 1991, il rentre à l'université de Cambridge, et abandonne rapidement des études de lettres pour l'ethnologie3.
À 18 ans, il part pour l'Égypte, puis le Zimbabwe afin d'enseigner l'anglais. Le chaos urbain du Caire le marquera et il s'en inspirera pour les cités de Nouvelle-Crobuzon. Il développera de cette expérience un vif intérêt pour la culture arabe et la politique du Moyen-Orient. […]