Marc Salet est né en 1974. Enseignant, il a travaillé depuis une dizaine d’années entre le Vietnam, le Tchad et la Turquie. Il s’est installé à Grenoble depuis peu. Je crois que tous les enfants dessinent et puis un jour ils arrêtent… moi j’ai continué. J’ai revu des dessins faits en maternelle : je dessinais des rondes en montrant des enfants de face, de dos, de profils gauche et droit. Et je me souviens des institutrices de l’époque qui se passaient mes dessins d’enfant qui les représentaient avec des chaussures à talons. Mes premiers souvenirs de BD sont dans Chlorophylle et les conspirateurs de Raymond Macherot à qui j’ai toujours voué un culte immense. Très naturellement j’ai dessiné des souris, des souris et des souris. Plus tard, j’ai copié d’autres BD inlassablement. J’ai appris en copiant. Beaucoup de « Blueberry ». Et puis je me suis rendu compte que ne dessinerais jamais comme Giraud. Et donc il fallait trouver autre chose. Trouver un style un peu personnel (qui masquerait un peu mes maladresses). J’ai beaucoup appris en dessinant avec d’autres dessinateurs. Le noir est blanc est venu très naturellement, car ce qui m’intéresse, c’ est de travailler des contrastes, faire ressortir des ombres et des endroits plus éclairés. Il y a un exercice qui consiste à partir d’un fond noir et à dessiner ce qui ressort en blanc. C’est un peu comme ça que j’ai dessiné cet album. J’ai mis quelques années à dessiner Le Crime de Lord Arthur Savile certaines périodes ayant été plus productives que d’autres. Je l’ai commencé au retour d’un séjour de trois ans au Tchad, puis je l’ai continué à Istanbul pendant deux ans avant de le terminer à mon retour en France… ensuite, je pensais le ranger dans des cartons… et puis on m’a incité à l’envoyer aux éditeurs pour « ne rien regretter ». Et voilà.
Texte et photo © Roymodus
Marc Salet est né en 1974. Enseignant, il a travaillé depuis une dizaine d’années entre le Vietnam, le Tchad et la Turquie. Il s’est installé à Grenoble depuis peu. Je crois que tous les enfants dessinent et puis un jour ils arrêtent… moi j’ai continué. J’ai revu des dessins faits en maternelle : je dessinais des rondes en montrant des enfants de face, de dos, de profils gauche et droit. Et je me souviens des institutrices de l’époque qui se passaient mes dessins d’enfant qui les représentaient avec des chaussures à talons. Mes premiers souvenirs de BD sont dans Chlorophylle et les conspirateurs de Raymond Macherot à qui j’ai toujours voué un culte immense. Très naturellement j’ai dessiné des souris, des souris et des souris. Plus tard, j’ai copié d’autres BD inlassablement. J’ai appris en copiant. Beaucoup de « Blueberry ». Et puis je me suis rendu compte que ne dessinerais jamais comme Giraud. Et donc il fallait trouver autre chose. Trouver un style un peu personnel (qui masquerait un peu mes maladresses). J’ai beaucoup appris en dessinant avec d’autres dessinateurs. Le noir est blanc est venu très naturellement, car ce qui m’intéresse, c’ est de travailler des contrastes, faire ressortir des ombres et des endroits plus éclairés. Il y a un exercice qui consiste à partir d’un fond noir et à dessiner ce qui ressort en blanc. C’est un peu comme ça que j’ai dessiné cet album. J’ai mis quelques années à dessiner Le Crime de Lord Arthur Savile certaines périodes ayant été plus productives que d’autres. Je l’ai commencé au retour d’un séjour de trois ans au Tchad, puis je l’ai continué à Istanbul pendant deux ans avant de le terminer à mon retour en France… ensuite, je pensais le ranger dans des cartons… et puis on m’a incité à l’envoyer aux éditeurs pour « ne rien regretter ». Et voilà.
Texte et photo © Roymodus