Cizia Zykë, né Jean-Charles Zykë, est un aventurier et écrivain français né le 25 février 1949 au Maroc et mort à Bordeaux le 27 septembre 2011. Fils d'un légionnaire français d’origine albanaise et d’une mère grecque, Cizia Zykë passe son enfance à Taroudant dans le sud du Maroc. Sa famille s’installe à Bordeaux lorsque le Maroc gagne son indépendance en 1956. L’adolescence de Zykë est mouvementée. Ses activités au sein d’un gang de jeunes délinquants lui valent de nombreux ennuis judiciaires, dont deux séjours à la prison du château du Hâ. Il décide de quitter la France à l’âge de dix-sept ans. Les autorités refusent cependant de lui délivrer un passeport, ce qui pousse Zykë à s’engager dans la Légion étrangère lors de la Guerre des Six Jours. Zykë parvient finalement à obtenir un passeport en 1967 et part rejoindre son oncle installé en Argentine. Pendant les trois années qu’il passera en Amérique du Sud, il acquiert une fortune considérable dans le commerce d’objets d’art précolombien. Il s’installe à Toronto en 1970. Il y prend la direction d’un restaurant italien, puis se spécialise dans l’organisation de jeux de hasard clandestins et dans la récupération forcée de dettes. Survivant de justesse à une tentative d’assassinat par le chef d’un gang rival, Zykë se réfugie en Suisse en 1973. De retour en France, il écrit Oro, qui relate ses aventures au Costa Rica, et le publie en 1985. Il publie Sahara (sur ses aventures en Afrique du Nord) et Parodie (sur son séjour au Canada), qui complèteront sa trilogie autobiographique, en 1986 et 1987. Ces trois livres ont été traduits en plusieurs langues et restent encore aujourd’hui ses œuvres les plus célèbres. En 1991, Zykë retourne en France et se prépare à visiter l’Albanie, pays d’origine de son père. Zykë y passe trois ans. Le fruit de son séjour en Albanie se constitue de quatre romans – Les Aigles, Au nom du père, Requiem et Rédemption – et du film documentaire Kanoun, qu'il réalise avec Piro Milkani. En 2008-2009, Cizia Zykë se trouve en Guyane, il y prépare la sortie d'un nouvel ouvrage autobiographique dont le titre est Oro and Co.. Ce récit retrace son parcours depuis 1984, lorsqu'il quitte le Costa Rica, jusqu'à nos jours pour sa dernière aventure parmi les orpailleurs clandestins.
Texte et photo © Babelio
Cizia Zykë, né Jean-Charles Zykë, est un aventurier et écrivain français né le 25 février 1949 au Maroc et mort à Bordeaux le 27 septembre 2011. Fils d'un légionnaire français d’origine albanaise et d’une mère grecque, Cizia Zykë passe son enfance à Taroudant dans le sud du Maroc. Sa famille s’installe à Bordeaux lorsque le Maroc gagne son indépendance en 1956. L’adolescence de Zykë est mouvementée. Ses activités au sein d’un gang de jeunes délinquants lui valent de nombreux ennuis judiciaires, dont deux séjours à la prison du château du Hâ. Il décide de quitter la France à l’âge de dix-sept ans. Les autorités refusent cependant de lui délivrer un passeport, ce qui pousse Zykë à s’engager dans la Légion étrangère lors de la Guerre des Six Jours. Zykë parvient finalement à obtenir un passeport en 1967 et part rejoindre son oncle installé en Argentine. Pendant les trois années qu’il passera en Amérique du Sud, il acquiert une fortune considérable dans le commerce d’objets d’art précolombien. Il s’installe à Toronto en 1970. Il y prend la direction d’un restaurant italien, puis se spécialise dans l’organisation de jeux de hasard clandestins et dans la récupération forcée de dettes. Survivant de justesse à une tentative d’assassinat par le chef d’un gang rival, Zykë se réfugie en Suisse en 1973. De retour en France, il écrit Oro, qui relate ses aventures au Costa Rica, et le publie en 1985. Il publie Sahara (sur ses aventures en Afrique du Nord) et Parodie (sur son séjour au Canada), qui complèteront sa trilogie autobiographique, en 1986 et 1987. Ces trois livres ont été traduits en plusieurs langues et restent encore aujourd’hui ses œuvres les plus célèbres. En 1991, Zykë retourne en France et se prépare à visiter l’Albanie, pays d’origine de son père. Zykë y passe trois ans. Le fruit de son séjour en Albanie se constitue de quatre romans – Les Aigles, Au nom du père, Requiem et Rédemption – et du film documentaire Kanoun, qu'il réalise avec Piro Milkani. En 2008-2009, […]