Exploratrice biblionaute, écrivain collectionneuse de mots, accompagnatrice en écriture, comédienne conteuse, manipulatrice de mots et d’objets. Née à Caudéran (Gironde). Écrit du théâtre, du conte et de la poésie depuis 1975. « Mon arrière grand-mère, Mathilde Ferranti, cousine de Louis, du Théâtre du même nom, épousa un greffier. Je naquis deux générations plus tard des suites de ce tissage entre théâtreux ambulants et gratte-papiers. À l'âge de huit ans, je déclarai péremptoirement : Quand je serai grande, je serai comédienne ou exploratrice. J'explorai la campagne de mes vacances. À l'âge de dix-huit ans, je m'initiai à la scène. J'explorai l'écriture, poèmes et pièces de théâtre à laisser dans le fond du tiroir. À l'âge de vingt-huit ans, j'entrai à la Compagnie de l'Échelle où l'on me demanda d'écrire les textes des spectacles. J'appris beaucoup sur le théâtre de marionnettes. Puis, scission oblige, je suivis les Théâtres de Cuisine et me pris de passion pour le théâtre d'objet. À l'âge de trente-huit ans, je reçus commande d'un texte sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. J'explorai les mythes et les contes, les symboles et les sculptures romanes, les villages et les chemins de mon département. J’aurai bientôt cinquante-huit ans : beaucoup de souvenirs d'explorations par les livres en pays inuit, au Japon, dans les Pyrénées, en Berry, et en pays de féérie ; autant de contes à écrire et à dire. Et pour ce faire, j'ai agrandi ma collection de mots (français, anglais, italien, espagnol, portugais) ; je sais qu'en dogon, le même mot signifie tissu et parole, comme en français on dit texte et textile. Un mot sur la page, un mot sur la scène, je tisse, file, conte et dit.»
Exploratrice biblionaute, écrivain collectionneuse de mots, accompagnatrice en écriture, comédienne conteuse, manipulatrice de mots et d’objets. Née à Caudéran (Gironde). Écrit du théâtre, du conte et de la poésie depuis 1975. « Mon arrière grand-mère, Mathilde Ferranti, cousine de Louis, du Théâtre du même nom, épousa un greffier. Je naquis deux générations plus tard des suites de ce tissage entre théâtreux ambulants et gratte-papiers. À l'âge de huit ans, je déclarai péremptoirement : Quand je serai grande, je serai comédienne ou exploratrice. J'explorai la campagne de mes vacances. À l'âge de dix-huit ans, je m'initiai à la scène. J'explorai l'écriture, poèmes et pièces de théâtre à laisser dans le fond du tiroir. À l'âge de vingt-huit ans, j'entrai à la Compagnie de l'Échelle où l'on me demanda d'écrire les textes des spectacles. J'appris beaucoup sur le théâtre de marionnettes. Puis, scission oblige, je suivis les Théâtres de Cuisine et me pris de passion pour le théâtre d'objet. À l'âge de trente-huit ans, je reçus commande d'un texte sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. J'explorai les mythes et les contes, les symboles et les sculptures romanes, les villages et les chemins de mon département. J’aurai bientôt cinquante-huit ans : beaucoup de souvenirs d'explorations par les livres en pays inuit, au Japon, dans les Pyrénées, en Berry, et en pays de féérie ; autant de contes à écrire et à dire. Et pour ce faire, j'ai agrandi ma collection de mots (français, anglais, italien, espagnol, portugais) ; je sais qu'en dogon, le même mot signifie tissu et parole, comme en français on dit texte et textile. Un mot sur la page, un mot sur la scène, je tisse, file, conte et dit.»