Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Laye, Camara

Laye, Camara

  • 31651
  • Laye
  • Camara
  • le 01/01/1928 (GUINÉE)
  • le 04/02/1980

Sa biographie

Camara Laye, né le 1er janvier 1928 à Kouroussa, un village de Haute-Guinée, et mort le 4 février 1980 à Dakar, est un écrivain guinéen d'expression française. Sa famille est musulmane ce qui explique que son père a deux femmes. Son père, Komady, est forgeron ainsi qu'orfèvre et sa mère est la petite-fille d'un forgeron. Né le 1er janvier 1928 à Kouroussa, Camara Laye fut toujours très entouré durant son enfance, que ce soit des apprentis de son père, des frères ou des sœurs. Comme tout enfant africain, il passe par l’inévitable épreuve finale d’initiation, la circoncision. Cet évènement avait lieu dans une atmosphère festive. Bien qu'excité, Camara Laye était anxieux en tant que futur circoncis : « Ne dansions-nous que pour oublier ce que nous redoutions ? ». Après avoir passé ce rite d'initiation, il a le sentiment d'être un homme. Après la période de convalescence due à sa circoncision, il rentre chez lui, et découvre sa propre case, séparée de celle de sa mère. Bien que triste d’être séparé de sa mère, il éprouve la satisfaction d’être un homme, d’avoir « l’âge de la raison ». À quinze ans, Camara Laye quitte sa famille pour Conakry, pour des études d'enseignement technique à l'école de Georges Poiret, où il est accueilli par un de ses oncles, qui lui offre un foyer dans lequel, après une année d’adaptation difficile, il se sent à l’aise. Ses années loin de la maison de ses parents marquent le début de son émancipation réelle en tant qu'homme. Après l’obtention de son certificat d’aptitude professionnelle (CAP), Camara Laye convainc ses parents de le laisser aller en France pour y poursuivre ses études. Il est encore une fois à un stade de la vie où la joie de ses futures découvertes le dispute à la tristesse de savoir qu'il ne reverra pas les personnes qu'il aime avant un certain temps ; il va donc vers la France, vers son avenir, la tête haute mais les larmes aux yeux. Après l'obtention d'une bourse d'étude grâce à ses excellents résultats, Camara Laye part en France en 1946 où il étudie à l'École centrale d'ingénierie automobile à Argenteuil où il obtient un certificat de mécanicien. Après l'expiration de sa bourse, il se prend lui-même en charge en faisant de petits boulots à l'usine automobile de Simca puis dans les transports en commun de Paris (RATP) et enfin à la Compagnie des compteurs de Montrouge. Il continue ses études, le soir, au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), et au Collège technique de l'aéronautique et de construction automobile. C'est à cette époque qu'il écrit L'Enfant noir. Il obtient le diplôme d'ingénieur en 1956, et se déplace vers l'Afrique, au Dahomey (actuel Bénin), puis au Ghana. La Guinée obtient son indépendance en 1958, et Ahmed Sékou Touré est élu président. Camara Laye est le premier ambassadeur au Ghana. Il occupe différents postes en dehors du Ghana avant de revenir à Conakry, où il travaille pour le Département des accords économiques avant d’être nommé directeur de l'Institut national de la recherche et de documentation. Camara Laye se trouve de plus en plus souvent en conflit avec les politiques du régime du président Ahmed Sékou Touré, et il est emprisonné pour une courte période. Dans le milieu des années 1960, il s'enfuit avec sa famille en Côte d'Ivoire, pays voisin, avant de s'installer au Sénégal, où il travailla comme chercheur à l'Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), et participe au mouvement d'opposition à Sékou Touré. Devenu chercheur, il arpente les États africains de l'Ouest afin de recueillir les récits de l'histoire des peuples noirs que racontent les griots, ces poètes et musiciens de l'Afrique.

Texte © Wikipédia

Camara Laye, né le 1er janvier 1928 à Kouroussa, un village de Haute-Guinée, et mort le 4 février 1980 à Dakar, est un écrivain guinéen d'expression française. Sa famille est musulmane ce qui explique que son père a deux femmes. Son père, Komady, est forgeron ainsi qu'orfèvre et sa mère est la petite-fille d'un forgeron. Né le 1er janvier 1928 à Kouroussa, Camara Laye fut toujours très entouré durant son enfance, que ce soit des apprentis de son père, des frères ou des sœurs. Comme tout enfant africain, il passe par l’inévitable épreuve finale d’initiation, la circoncision. Cet évènement avait lieu dans une atmosphère festive. Bien qu'excité, Camara Laye était anxieux en tant que futur circoncis : « Ne dansions-nous que pour oublier ce que nous redoutions ? ». Après avoir passé ce rite d'initiation, il a le sentiment d'être un homme. Après la période de convalescence due à sa circoncision, il rentre chez lui, et découvre sa propre case, séparée de celle de sa mère. Bien que triste d’être séparé de sa mère, il éprouve la satisfaction d’être un homme, d’avoir « l’âge de la raison ». À quinze ans, Camara Laye quitte sa famille pour Conakry, pour des études d'enseignement technique à l'école de Georges Poiret, où il est accueilli par un de ses oncles, qui lui offre un foyer dans lequel, après une année d’adaptation difficile, il se sent à l’aise. Ses années loin de la maison de ses parents marquent le début de son émancipation réelle en tant qu'homme. Après l’obtention de son certificat d’aptitude professionnelle (CAP), Camara Laye convainc ses parents de le laisser aller en France pour y poursuivre ses études. Il est encore une fois à un stade de la vie où la joie de ses futures découvertes le dispute à la tristesse de savoir qu'il ne reverra pas les personnes qu'il aime avant un certain temps ; il va donc vers la France, vers son avenir, la tête haute mais les larmes aux yeux. Après l'obtention d'une bourse d'étude grâce à ses excellents résultats, Camara Laye part en […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.

Autres collaborations de à Rôle
Enfant noir (L') 2010 Adaptation