Camara Anzoumana est, comme son cousin Camara Laye, originaire de Kouroussa, un village de Haute Guinée. Une enfance singulière sur laquelle l'école coranique s’inscrivit dans une durée telle que, jugé trop âgé, il fut renvoyé de l’école française. Fort heureusement, son étoile n’avait pas encore dit son dernier mot... « Retrouvez-moi ce jeune dessinateur et inscrivez-le dans mon école, peu importe son âge ! ». Cette parole d'un directeur d'école, subjugué par le talent précoce de dessinateur du jeune Camara Anzoumana, lui sauva la mise. Conscient de ce qu'il avait failli perdre, il prit, dès lors, son séjour à l'école primaire très au sérieux; un sérieux qui d'ailleurs ne le quittera plus. S'ensuivit un court séjour au Collège technique de Kankan, d'où il fut aussitôt orienté vers la grande et prestigieuse Belle-vue, École des Beaux Arts de Conakry. Il y apprit des techniques et des méthodes qui affermirent son don de dessinateur qui comptera pour le reste de sa vie.
Texte et photo © Esprit Libre
Camara Anzoumana est, comme son cousin Camara Laye, originaire de Kouroussa, un village de Haute Guinée. Une enfance singulière sur laquelle l'école coranique s’inscrivit dans une durée telle que, jugé trop âgé, il fut renvoyé de l’école française. Fort heureusement, son étoile n’avait pas encore dit son dernier mot... « Retrouvez-moi ce jeune dessinateur et inscrivez-le dans mon école, peu importe son âge ! ». Cette parole d'un directeur d'école, subjugué par le talent précoce de dessinateur du jeune Camara Anzoumana, lui sauva la mise. Conscient de ce qu'il avait failli perdre, il prit, dès lors, son séjour à l'école primaire très au sérieux; un sérieux qui d'ailleurs ne le quittera plus. S'ensuivit un court séjour au Collège technique de Kankan, d'où il fut aussitôt orienté vers la grande et prestigieuse Belle-vue, École des Beaux Arts de Conakry. Il y apprit des techniques et des méthodes qui affermirent son don de dessinateur qui comptera pour le reste de sa vie.
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