Célèbre dessinateur de mode particulièrement apprécié des Anglo-Saxons, grands amateurs d'aquarelles. Les carnets de croquis de Jean-Baptiste, dit Jules David, ont été révélés en 1987 lors d'une exposition (Dessins de mode : Jules David, 1808-1892, et son temps, Salon du Vieux-Colombier, mairie du VIe arrondissement, Paris). Ce peintre illustrateur lithographia de nombreuses vignettes pour des livres, mais aussi pour des périodiques, en particulier Le Moniteur de la mode. Élève du peintre de sujets moralisants Pierre Duval Le Camus, il débuta en 1824, utilisant son don d'observation et sa facilité de crayon pour les éditeurs d'estampes, leur fournissant des paysages variés et des intérieurs dans le goût gothique. Attaché alors à l'éditeur Jeannin, il remporta en 1836 le prix de 2 000 francs institué par Delessert, président de la Caisse d'épargne de Paris, pour récompenser une œuvre sur le thème du triomphe de la Vertu. Son album, Vice et Vertu, illustrait en douze lithographies chaque âge de la vie par une bonne ou une mauvaise action. Ses compositions vivantes, non dénuées d'humour, dans le style de Victor Adam et de François Grenier, plaisaient, et on les retrouve régulièrement jusqu'en 1855 environ dans les séries du Musée de l'amateur, de La Revue des peintres ou de L'Artiste. Ses productions les plus connues sont les séries du Juif errant, des Mystères de Paris et les illustrations de La Morale en action et de L'Histoire de Napoléon éditées chez Kugelmann. Comme Célestin Nanteuil et Frédéric Sorrieu, il lithographia aussi un grand nombre de titres de romances. Ces albums représentaient une part importante du commerce des libraires, souvent édités en supplément de journaux féminins.
Célèbre dessinateur de mode particulièrement apprécié des Anglo-Saxons, grands amateurs d'aquarelles. Les carnets de croquis de Jean-Baptiste, dit Jules David, ont été révélés en 1987 lors d'une exposition (Dessins de mode : Jules David, 1808-1892, et son temps, Salon du Vieux-Colombier, mairie du VIe arrondissement, Paris). Ce peintre illustrateur lithographia de nombreuses vignettes pour des livres, mais aussi pour des périodiques, en particulier Le Moniteur de la mode. Élève du peintre de sujets moralisants Pierre Duval Le Camus, il débuta en 1824, utilisant son don d'observation et sa facilité de crayon pour les éditeurs d'estampes, leur fournissant des paysages variés et des intérieurs dans le goût gothique. Attaché alors à l'éditeur Jeannin, il remporta en 1836 le prix de 2 000 francs institué par Delessert, président de la Caisse d'épargne de Paris, pour récompenser une œuvre sur le thème du triomphe de la Vertu. Son album, Vice et Vertu, illustrait en douze lithographies chaque âge de la vie par une bonne ou une mauvaise action. Ses compositions vivantes, non dénuées d'humour, dans le style de Victor Adam et de François Grenier, plaisaient, et on les retrouve régulièrement jusqu'en 1855 environ dans les séries du Musée de l'amateur, de La Revue des peintres ou de L'Artiste. Ses productions les plus connues sont les séries du Juif errant, des Mystères de Paris et les illustrations de La Morale en action et de L'Histoire de Napoléon éditées chez Kugelmann. Comme Célestin Nanteuil et Frédéric Sorrieu, il lithographia aussi un grand nombre de titres de romances. Ces albums représentaient une part importante du commerce des libraires, souvent édités en supplément de journaux féminins.