Jean-Claude Izzo (Marseille, 20 juin 1945 - 26 janvier 2000) est un écrivain français. Son père est né en Italie à Castel San Giorgio et émigre à Marseille en 1928. Sa mère est née à Marseille dans le quartier du Panier, de parents immigrés espagnols. Le père d’Izzo est barman dans différents établissements avant de se fixer au bar de l’Amicale Ajaccienne (démoli en 1943), place de Lenche. Sa mère travaille comme couturière rue de Rome. En 1964, Jean-Claude Izzo est appelé au service militaire d'abord à Toulon, où il fera une grêve de la faim d'un mois qui lui vaudra les commandos disciplinaires à Djibouti. Il y passera un mois et demi en prison. Il perdra quelque quinze kilogrammes durant cette période. Il adhère au PSU en 1966. En juin 1968, il est candidat aux élections législatives à Marseille, puis il adhère au PCF. Il devient journaliste, puis rédacteur en chef du quotidien communiste La Marseillaise. En 1970, il publie son premier recueil de poèmes, Poèmes à haute voix. En 1978, il rompt avec le PCF. Il quitte Marseille, et écrit dans différentes revues (La vie mutualiste, Viva...). En 1995, poussé par Michel Le Bris et Patrick Raynal il publie dans la Série noire Total Khéops qui sera un succès. C'est le premier volet de la trilogie marseillaise, avec Fabio Montale (nom inspiré par le poète italien Eugenio Montale). En 1996, il publie Chourmo, la suite de Total Khéops. Il part s'installer à Saint-Malo. En 1997, il publie un recueil de poésies Loin de tous rivages, et le magnifique Les Marins perdus, ainsi que de nombreuses nouvelles parues dans des anthologies. Il revient définitivement en Provence et s'installe à Ceyreste. En 1998, il publie Solea, le dernier volet de sa trilogie marseillaise, y consacrant une analyse poussée et documentée de la Mafia. En 1999, sortira Le soleil des mourants. Il meurt prématurément d'un cancer en janvier 2000 à 54 ans. Gianmaria Testa son ami musicien et chanteur, qui mit en musique un des derniers textes de Jean-Claude Izzo, La Plage du prophète, raconte en février 2012 au journal Libération : « J'ignore si c'est le cas en France, mais en Italie, Jean-Claude Izzo a pris une dimension mythique. Il est revendiqué comme chef de file par une génération de jeunes auteurs de gialli (polars). Et des fans se rendent à Marseille en suivant un itinéraire Izzo : ils visitent les lieux où se déroulent les romans, refont le parcours des personnages... ».
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Jean-Claude Izzo (Marseille, 20 juin 1945 - 26 janvier 2000) est un écrivain français. Son père est né en Italie à Castel San Giorgio et émigre à Marseille en 1928. Sa mère est née à Marseille dans le quartier du Panier, de parents immigrés espagnols. Le père d’Izzo est barman dans différents établissements avant de se fixer au bar de l’Amicale Ajaccienne (démoli en 1943), place de Lenche. Sa mère travaille comme couturière rue de Rome. En 1964, Jean-Claude Izzo est appelé au service militaire d'abord à Toulon, où il fera une grêve de la faim d'un mois qui lui vaudra les commandos disciplinaires à Djibouti. Il y passera un mois et demi en prison. Il perdra quelque quinze kilogrammes durant cette période. Il adhère au PSU en 1966. En juin 1968, il est candidat aux élections législatives à Marseille, puis il adhère au PCF. Il devient journaliste, puis rédacteur en chef du quotidien communiste La Marseillaise. En 1970, il publie son premier recueil de poèmes, Poèmes à haute voix. En 1978, il rompt avec le PCF. Il quitte Marseille, et écrit dans différentes revues (La vie mutualiste, Viva...). En 1995, poussé par Michel Le Bris et Patrick Raynal il publie dans la Série noire Total Khéops qui sera un succès. C'est le premier volet de la trilogie marseillaise, avec Fabio Montale (nom inspiré par le poète italien Eugenio Montale). En 1996, il publie Chourmo, la suite de Total Khéops. Il part s'installer à Saint-Malo. En 1997, il publie un recueil de poésies Loin de tous rivages, et le magnifique Les Marins perdus, ainsi que de nombreuses nouvelles parues dans des anthologies. Il revient définitivement en Provence et s'installe à Ceyreste. En 1998, il publie Solea, le dernier volet de sa trilogie marseillaise, y consacrant une analyse poussée et documentée de la Mafia. En 1999, sortira Le soleil des mourants. Il meurt prématurément d'un cancer en janvier 2000 à 54 ans. Gianmaria Testa son ami musicien et chanteur, qui mit en musique un des derniers textes de Jean-Claude Izzo, […]