Dès le lycée, Olivier Keraval fréquente le milieu de la nuit rennaise et ses différents groupes artistiques. Après un Bac ES il, s’oriente vers le droit qu’il abandonne aussitôt, convaincu que cette voie n’est pas pour lui. Commence alors une vie chaotique qui va le conduire irrémédiablement vers la littérature. Il plonge alors avec délectation dans une période de lecture intensive : Franz Kafka, Hermann Hesse, Joseph Conrad, Blaise Cendrars, Victor Ségalen, Antonio Bioy Casares, Jorge Luis Borges, Gabriel Garcia Marquez, André Breton, Paul Éluard, Arhtur Rimbaud, Paul Verlaine, Guy de Maupassant, Yukio Mishima… En parallèle de cette vie de lecture, il travaille à ses premiers travaux qui prennent la forme de nouvelles. Il décide de reprendre ses études et s’engage dans une licence d’Histoire. Et il se met à voyager physiquement. découvrant ainsi le continent américain où il bourlingue à plusieurs reprises. Le Mexique, le Pérou, la Bolivie, l’Équateur, le Guatemala lui ouvrent de nouvelles voies et l’amènent à penser le monde autrement. Puis il s’installe à Paris et, tout en continuant à arpenter les méandres et les recoins de la littérature, il travaille Porte de Versailles dans l’évènementiel. Après une vie sédentaire de quelques années en plein cœur de la Capitale qui lui donne l’occasion de se confronter à d’autres jeunes écrivains, il reprend la route en compagnie de son amie : Asie du Sud-Est. Chine, Vietnam, Thaïlande, Laos, Cambodge, Birmanie : autant de pays qui vont lui ouvrir les yeux sur un monde en plein changement et parfois totalement figé. À son retour, il reprend son activité à Paris mais installe sa famille en Bretagne. Il entame une période de gestation et s’attaque à un travail de traduction de contes birmans recueillis au cours de son périple. Tout en poursuivant sa « carrière parisienne » qui engendre une forme de bohème, l’écriture continue d’occuper sa vie. Vient alors le temps du roman noir qu’il fréquente épisodiquement en lisant les classiques américains ou scandinaves, et de l’écriture des "Ailes du Papillon". Un polar dont l’action s’étale entre Rennes et Lyon. La chute d’un flic pris dans les rouages d’une affaire scabreuse qui le dépasse. Intervient ensuite la rencontre avec Jean-Pierre Bathany, auteur de polars et fondateur des éditions Sixto et de la collection BD-Polar « CasaNostra », et avec Luc Monnerais, le dessinateur. En 2012, il publie "Danse macabre", une BD, illustrée par Luc Monnerais.
Texte © Babelio
Dès le lycée, Olivier Keraval fréquente le milieu de la nuit rennaise et ses différents groupes artistiques. Après un Bac ES il, s’oriente vers le droit qu’il abandonne aussitôt, convaincu que cette voie n’est pas pour lui. Commence alors une vie chaotique qui va le conduire irrémédiablement vers la littérature. Il plonge alors avec délectation dans une période de lecture intensive : Franz Kafka, Hermann Hesse, Joseph Conrad, Blaise Cendrars, Victor Ségalen, Antonio Bioy Casares, Jorge Luis Borges, Gabriel Garcia Marquez, André Breton, Paul Éluard, Arhtur Rimbaud, Paul Verlaine, Guy de Maupassant, Yukio Mishima… En parallèle de cette vie de lecture, il travaille à ses premiers travaux qui prennent la forme de nouvelles. Il décide de reprendre ses études et s’engage dans une licence d’Histoire. Et il se met à voyager physiquement. découvrant ainsi le continent américain où il bourlingue à plusieurs reprises. Le Mexique, le Pérou, la Bolivie, l’Équateur, le Guatemala lui ouvrent de nouvelles voies et l’amènent à penser le monde autrement. Puis il s’installe à Paris et, tout en continuant à arpenter les méandres et les recoins de la littérature, il travaille Porte de Versailles dans l’évènementiel. Après une vie sédentaire de quelques années en plein cœur de la Capitale qui lui donne l’occasion de se confronter à d’autres jeunes écrivains, il reprend la route en compagnie de son amie : Asie du Sud-Est. Chine, Vietnam, Thaïlande, Laos, Cambodge, Birmanie : autant de pays qui vont lui ouvrir les yeux sur un monde en plein changement et parfois totalement figé. À son retour, il reprend son activité à Paris mais installe sa famille en Bretagne. Il entame une période de gestation et s’attaque à un travail de traduction de contes birmans recueillis au cours de son périple. Tout en poursuivant sa « carrière parisienne » qui engendre une forme de bohème, l’écriture continue d’occuper sa vie. Vient alors le temps du roman noir qu’il fréquente épisodiquement en lisant les classiques […]