Serge Ferrand a piloté un avion à 16 ans, covoituré avec Jacques Brel, travaillé avec Michel Louvain, réalisé des émissions de télé et des documentaire, publié une bande dessinée primée… Très jeune, Serge Ferrand veut devenir pilote. Il rêve de voler comme ses héros de BD Tanguy et Laverdure. À 16 ans, il s’inscrit à une école de pilotage située à Toussus-le-Noble, en banlieue de Paris. Serge Ferrand obtient son brevet. Selon lui, il a été le plus jeune pilote de France.
Il réussit tout de même à s’inscrire au Centre international des études de journalisme, à Strasbourg. C’était l’époque de la Loi Debré, qui obligeait tous les jeunes français, dès la fin de leurs études, à obligatoirement faire leur service militaire. À la fin de ses études, il prend une décision qui changera le cours de sa vie : « J’ai décidé de foutre le camp. » C’est ainsi qu’il débarque à New York. Presque sans le sou et avec un anglais plutôt approximatif. Il prend ensuite un autre avion pour sa destination finale : Toronto.
En parallèle à son travail de journaliste, Serge Ferrand porte depuis sa jeunesse un grand rêve : celui de devenir bédéiste. Dans le cadre de ses fonctions, il rencontre les Mézières, Fred, F’murr, Christin et Bilal pour des entrevues. Mais jamais il n’ose leur parler de sa passion ou leur montrer ses dessins. Un jour, il se sent fin prêt à faire le grand saut. Il prend quelques mois de congé et va en Europe suivre des leçons avec le dessinateur belge Eddy Paape. De fil en aiguille, il rencontre d’autres dessinateurs : Hermann, Dany, Franquin et Tibet, entre autres.
Des portes s’ouvrent alors à lui. Il travaille d’abord au magazine Tintin où il publie les BD Larsène Rupin et Les histoires dingues de l’oncle Barney. Il revient à Montréal et souhaite se tourner vers le magazine Spirou, qu’il préfère. Mais rapidement, la distance est un frein majeur à son travail. En plus de travailler à la radio, Serge Ferrand occupe en parallèle un deuxième boulot aux Éditions Héritage, situées à Saint-Lambert, sur la rive-sud de Montréal. Question de rester près de sa passion. C’est l’époque où cet éditeur traduisait en français les « comics » américains : Superman, Spider-Man, Archie, etc. En parallèle de ses réalisations, l’homme continue de dessiner dans ses temps libres. Il publie la bande dessinée Les Vaginocrates qui lui vaut le prix du meilleur album d’humour au Festival de la BD de Québec.
Serge Ferrand a piloté un avion à 16 ans, covoituré avec Jacques Brel, travaillé avec Michel Louvain, réalisé des émissions de télé et des documentaire, publié une bande dessinée primée… Très jeune, Serge Ferrand veut devenir pilote. Il rêve de voler comme ses héros de BD Tanguy et Laverdure. À 16 ans, il s’inscrit à une école de pilotage située à Toussus-le-Noble, en banlieue de Paris. Serge Ferrand obtient son brevet. Selon lui, il a été le plus jeune pilote de France.
Il réussit tout de même à s’inscrire au Centre international des études de journalisme, à Strasbourg. C’était l’époque de la Loi Debré, qui obligeait tous les jeunes français, dès la fin de leurs études, à obligatoirement faire leur service militaire. À la fin de ses études, il prend une décision qui changera le cours de sa vie : « J’ai décidé de foutre le camp. » C’est ainsi qu’il débarque à New York. Presque sans le sou et avec un anglais plutôt approximatif. Il prend ensuite un autre avion pour sa destination finale : Toronto.
En parallèle à son travail de journaliste, Serge Ferrand porte depuis sa jeunesse un grand rêve : celui de devenir bédéiste. Dans le cadre de ses fonctions, il rencontre les Mézières, Fred, F’murr, Christin et Bilal pour des entrevues. Mais jamais il n’ose leur parler de sa passion ou leur montrer ses dessins. Un jour, il se sent fin prêt à faire le grand saut. Il prend quelques mois de congé et va en Europe suivre des leçons avec le dessinateur belge Eddy Paape. De fil en aiguille, il rencontre d’autres dessinateurs : Hermann, Dany, Franquin et Tibet, entre autres.
Des portes s’ouvrent alors à lui. Il travaille d’abord au magazine Tintin où il publie les BD Larsène Rupin et Les histoires dingues de l’oncle Barney. Il revient à Montréal et souhaite se tourner vers le magazine Spirou, qu’il préfère. Mais rapidement, la distance est un frein majeur à son travail. En plus de travailler à la radio, Serge Ferrand occupe en parallèle un deuxième boulot aux Éditions […]