Né le 18 décembre 1955 à Bruxelles, André Geerts aurait pu être pâtissier, pharmacien, parolier, joueur professionnel de tennis ou vainqueur du Tour de France. Heureusement pour nous tous, il a préféré se consacrer à la bande dessinée (tout en conservant d'autres passe-temps). Sorti de l'Institut Saint-Luc, comme bien d'autres artistes locaux, il publie sa première planche en 1974 dans Le Soir-jeunesse et envisage une carrière dans le dessin de presse. C'est le journal Spirou qui lui ouvre presque aussitôt ses portes, le rodant à l'animation de rubriques ("La Petite chronique vénusienne", sur scénario de Jean-Marie Brouyère), aux histoires complètes et aux cartoons. Ces derniers formeront une intégrale presque complète en deux volumes dans la collection "Humour Libre" ("Bonjour, monde cruel" et "Bonsoir, monde cruel") vingt ans plus tard, sans avoir pris une ride ! Il crée la série "Jojo", la série qui le rendra célèbre, en 1983, toujours pour Dupuis, une charmante plongée dans le monde de l'enfance. L'évocation des menues aventures quotidiennes de cet attendrissant gamin a su conquérir les lecteurs de tous âges par sa fraîcheur et sa grande sincérité. Geerts est resté un grand bambin. Avec Salma, André Geerts lancera en 1993 chez Casterman la série "Mademoiselle Louise", une pauvre petite fille riche dont les rares apparitions découlent du même filon de tendresse graphique que son adorable Jojo. Maîtrisant aussi bien le noir et blanc que les couleurs, Geerts s'est construit un style personnel où se mélangent émotion et ironie, amitié et joies simples. Rarement un auteur aura autant ressemblé à son dessin : généreux, sensible, timide et modeste.André Geerts a reçu le prix des lecteurs jeunesse 2007 au festival de Vaison-La-Romaine pour "Jojo vétérinaire", le 17e album de la série Jojo.
Texte © Dupuis
Né le 18 décembre 1955 à Bruxelles, André Geerts aurait pu être pâtissier, pharmacien, parolier, joueur professionnel de tennis ou vainqueur du Tour de France. Heureusement pour nous tous, il a préféré se consacrer à la bande dessinée (tout en conservant d'autres passe-temps). Sorti de l'Institut Saint-Luc, comme bien d'autres artistes locaux, il publie sa première planche en 1974 dans Le Soir-jeunesse et envisage une carrière dans le dessin de presse. C'est le journal Spirou qui lui ouvre presque aussitôt ses portes, le rodant à l'animation de rubriques ("La Petite chronique vénusienne", sur scénario de Jean-Marie Brouyère), aux histoires complètes et aux cartoons. Ces derniers formeront une intégrale presque complète en deux volumes dans la collection "Humour Libre" ("Bonjour, monde cruel" et "Bonsoir, monde cruel") vingt ans plus tard, sans avoir pris une ride ! Il crée la série "Jojo", la série qui le rendra célèbre, en 1983, toujours pour Dupuis, une charmante plongée dans le monde de l'enfance. L'évocation des menues aventures quotidiennes de cet attendrissant gamin a su conquérir les lecteurs de tous âges par sa fraîcheur et sa grande sincérité. Geerts est resté un grand bambin. Avec Salma, André Geerts lancera en 1993 chez Casterman la série "Mademoiselle Louise", une pauvre petite fille riche dont les rares apparitions découlent du même filon de tendresse graphique que son adorable Jojo. Maîtrisant aussi bien le noir et blanc que les couleurs, Geerts s'est construit un style personnel où se mélangent émotion et ironie, amitié et joies simples. Rarement un auteur aura autant ressemblé à son dessin : généreux, sensible, timide et modeste.André Geerts a reçu le prix des lecteurs jeunesse 2007 au festival de Vaison-La-Romaine pour "Jojo vétérinaire", le 17e album de la série Jojo.
Texte © Dupuis