Mamoru Kurihara est née le 28 mars 1972 à Shizuoka. Elle n'a que 17 ans quand elle publie en 1989 son premier manga, une nouvelle du nom de Tokimeki Kara Hajimaru, dans les pages du magazine Shôjo Friend. À l'époque, elle n'a toutefois pas encore terminé ses études, et met donc entre parenthèses sa carrière de mangaka en attendant d'avoir son diplôme. C'est donc en 1994 qu'elle débute réellement sa carrière, avec le one-shot Cake wa Ikaga, une comédie romantique qui paraît en août 1994, puis avec Rofuto de I love you, une série en deux volumes qui s'achève début 1995. Elle enchaîne avec Seifuku no kiss, une autre comédie romantique dont l'unique tome sort en juillet 1995. Dans la deuxième moitié de l'année 1995, elle se lance dans sa première série un peu plus longue : Suhada no Hôgago, qui s'achèvera début 1997 après 4 tomes, et qui connaîtra une réédition au format bunko en deux volumes en 2003. Juste après la fin de Suhada no Hôkago, elle crée le one-shot Okujô no kiss, puis en 1998 elle sort... Seishunchû, une série en deux tomes dans laquelle on suit Kiriko, une jeune fille qui a toujours été éclipsée par sa grande sœur Eiko, mignonne, intelligente et très populaire. Sur cette base simple, la mangaka prend alors plaisir à pousser les expressions et actions de ses personnages à l'extrême pour un résultat drôle et mignon. En 1999, elle débute Ichigo syrup, dont l'unique tome sort en juillet 1999, puis elle enchaîne avec Baga jima nu panasu Watashi no Shima no Monogatari, un one-shot qui paraît en mars 2000. Cette même année, on retrouve son œuvre Seifuku no Kiss dans Omorikki, une anthologie shôjo de Kôdansha réunissant 5 histoires. En 2001 paraît le one-shot Taiyo no hari, une romance qui flirte vers la maturité, où l'on suit Sanae, une jeune fille qui a promis d'offrir sa virginité à Riku, celui-ci qu'elle aime, le jour de ses 16 ans. Le grand jour est arrivé, mais Riku a rencontré une autre femme... En 2002, elle signe Love love waming up, un nouveau one-shot romantique.
Toujours en 2002, la mangaka s'essaie au magazine Cookie de Shueisha, avec les débuts de la série Gakuen Renaisha, une nouvelle comédie romantique qui prend fin début 2005 avec son cinquième volume. Avec Kajimaya, série débutée en 2005 et achevée en 2008 après cinq volumes, Mamoru Kurihara se lance réellement pour la première fois dans le genre josei, en couchant sur papier une histoire d'Eiichi Ikegami, également auteur original de Shangri-La. C'est à la fin de l'année 2008 qu'elle débute ce qui est à ce jour sa plus longue série : Kekko Kenko Kazoku, alias Mitsuko attitude, sa première œuvre publiée en France par les éditions Delcourt dans leur collection sakura. Depuis 2011, Mamoru Kurihara planche sur Tsubutsubu Seikatsu, dont le cinquième tome sortira en août 2013. On y suit le quotidien de deux colocataires : Mame, un jeune homme au visage effrayant, et Kôji, un auteur de livres d'images célèbre qui adore les femmes. Un jour Kôji rentre à la maison avec une femme, y trouve Mame en train de câliner un chat qu'il vient de trouver... Au fil des années, Mamoru Kurihara a eu l'occasion d'écumer quelques magazines célèbres, comme Kiss, Cookie ou Shôjo Friend, et a su évoluer de la simple comédie romantique à des œuvres un peu plus poussées, voire plus profondes comme Mitsuko Attitude, tout en gardant un abord très contemporain. Notons que si Mitsuko Attitude aborde des questions de santé de manière franche, c'est sans doute parce que Mamoru Kurihara les expérimente elle-même ! En effet, aussi adepte des cures de santé que ses personnages, la mangaka se fera un plaisir de parler de certaines de ses expériences dans les pages de sa série, comme sa première expérience de lavement, ses conversations passionnées avec d'autres personnes faisant attention à leur santé... La mangaka n'hésite pas non plus à parler de ses menus, de ses journées de travail, de ses chats et de sa lapine... Une telle franchise et simplicité, voila sûrement aussi ce qui aide Mitsuko Attitude à sonner avec sincérité.
Texte © Manga News
Mamoru Kurihara est née le 28 mars 1972 à Shizuoka. Elle n'a que 17 ans quand elle publie en 1989 son premier manga, une nouvelle du nom de Tokimeki Kara Hajimaru, dans les pages du magazine Shôjo Friend. À l'époque, elle n'a toutefois pas encore terminé ses études, et met donc entre parenthèses sa carrière de mangaka en attendant d'avoir son diplôme. C'est donc en 1994 qu'elle débute réellement sa carrière, avec le one-shot Cake wa Ikaga, une comédie romantique qui paraît en août 1994, puis avec Rofuto de I love you, une série en deux volumes qui s'achève début 1995. Elle enchaîne avec Seifuku no kiss, une autre comédie romantique dont l'unique tome sort en juillet 1995. Dans la deuxième moitié de l'année 1995, elle se lance dans sa première série un peu plus longue : Suhada no Hôgago, qui s'achèvera début 1997 après 4 tomes, et qui connaîtra une réédition au format bunko en deux volumes en 2003. Juste après la fin de Suhada no Hôkago, elle crée le one-shot Okujô no kiss, puis en 1998 elle sort... Seishunchû, une série en deux tomes dans laquelle on suit Kiriko, une jeune fille qui a toujours été éclipsée par sa grande sœur Eiko, mignonne, intelligente et très populaire. Sur cette base simple, la mangaka prend alors plaisir à pousser les expressions et actions de ses personnages à l'extrême pour un résultat drôle et mignon. En 1999, elle débute Ichigo syrup, dont l'unique tome sort en juillet 1999, puis elle enchaîne avec Baga jima nu panasu Watashi no Shima no Monogatari, un one-shot qui paraît en mars 2000. Cette même année, on retrouve son œuvre Seifuku no Kiss dans Omorikki, une anthologie shôjo de Kôdansha réunissant 5 histoires. En 2001 paraît le one-shot Taiyo no hari, une romance qui flirte vers la maturité, où l'on suit Sanae, une jeune fille qui a promis d'offrir sa virginité à Riku, celui-ci qu'elle aime, le jour de ses 16 ans. Le grand jour est arrivé, mais Riku a rencontré une autre femme... En 2002, elle signe Love love waming up, un nouveau one-shot […]