Né Jacques Tatischeff d'un père russe et d'une mère française, il commence son observation du monde extérieur dès l'école. Amateur de sport, il pratique la boxe et le rugby et se produit à ses débuts dans des cabarets et des music-halls. A partir de 1936, il travaille pour le cinéma en scénarisant et en jouant dans des courts métrages. En 1947, il remplace le réalisateur René Clément sur 'L' Ecole des facteurs'. Véritable pied à l'étrier, ce film lui permet de tourner et de produire 'Jour de fête' (1947) qui remporte le prix de la Mise en scène à la Biennale de Venise deux ans après sa sortie. Tati entame alors un combat contre une société moderne qui fait d'une déshumanisation inhérente le lot de chacun. Il crée pour cela un personnage burlesque et rêveur : Hulot. Il sera le personnage principal des 'Vacances de monsieur Hulot' (1952), 'Mon oncle' (1958), 'Playtime' (1968) et 'Trafic' (1971). Malheureusement, l'échec financier de 'Playtime' mine ses dernières productions. Ses oeuvres seront néanmoins récompensées par un césar d'honneur en 1977.
Né Jacques Tatischeff d'un père russe et d'une mère française, il commence son observation du monde extérieur dès l'école. Amateur de sport, il pratique la boxe et le rugby et se produit à ses débuts dans des cabarets et des music-halls. A partir de 1936, il travaille pour le cinéma en scénarisant et en jouant dans des courts métrages. En 1947, il remplace le réalisateur René Clément sur 'L' Ecole des facteurs'. Véritable pied à l'étrier, ce film lui permet de tourner et de produire 'Jour de fête' (1947) qui remporte le prix de la Mise en scène à la Biennale de Venise deux ans après sa sortie. Tati entame alors un combat contre une société moderne qui fait d'une déshumanisation inhérente le lot de chacun. Il crée pour cela un personnage burlesque et rêveur : Hulot. Il sera le personnage principal des 'Vacances de monsieur Hulot' (1952), 'Mon oncle' (1958), 'Playtime' (1968) et 'Trafic' (1971). Malheureusement, l'échec financier de 'Playtime' mine ses dernières productions. Ses oeuvres seront néanmoins récompensées par un césar d'honneur en 1977.