Jean-Pierre Filiu, né à Paris en 1961, est un universitaire français, historien et arabisant, spécialiste de l'Islam contemporain. Diplômé en 1981 de Sciences Po Paris il y soutient en 1985 une thèse de doctorat d'histoire, sous la direction de Jean-Noël Jeanneney. Cette thèse, consacrée à Mai 68 à l'ORTF, a depuis été publiée, avec le soutien de l'Institut national de l'audiovisuel. Diplômé de l'Institut national des langues et civilisations orientales, il devient délégué de la Fédération internationale des droits de l'homme au Liban en pleine guerre civile. Il rédige en 1984 le premier rapport sur la tragédie des civils "disparus" dans le conflit libanais et il témoigne à ce sujet devant la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU. Il est ensuite responsable en 1986 d'un projet humanitaire dans une zone d'Afghanistan tenue par la résistance anti-soviétique. Conseiller des Affaires étrangères, il a été en poste en Jordanie, en Syrie et en Tunisie, ainsi qu'aux États-Unis. Il a aussi été membre des cabinets du Ministre de l'Intérieur Pierre Joxe (1990-91), du même ministre à la Défense (1991-93) et du Premier Ministre Lionel Jospin (2000-2002). Il est aujourd'hui professeur associé à Sciences Po Paris , où il enseigne en français, en anglais et en arabe dans le cadre de la chaire Moyen-Orient Méditerranée. Il est habilité à diriger des recherches en science politique. Il a publié en France comme à l'étranger de nombreux articles sur le monde arabo-musulman. Ses récents travaux sur Al-Qaida ou le millénarisme insistent sur la rupture entre cet extrémisme contemporain et la tradition islamique.
Texte © Wikipédia
Jean-Pierre Filiu, né à Paris en 1961, est un universitaire français, historien et arabisant, spécialiste de l'Islam contemporain. Diplômé en 1981 de Sciences Po Paris il y soutient en 1985 une thèse de doctorat d'histoire, sous la direction de Jean-Noël Jeanneney. Cette thèse, consacrée à Mai 68 à l'ORTF, a depuis été publiée, avec le soutien de l'Institut national de l'audiovisuel. Diplômé de l'Institut national des langues et civilisations orientales, il devient délégué de la Fédération internationale des droits de l'homme au Liban en pleine guerre civile. Il rédige en 1984 le premier rapport sur la tragédie des civils "disparus" dans le conflit libanais et il témoigne à ce sujet devant la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU. Il est ensuite responsable en 1986 d'un projet humanitaire dans une zone d'Afghanistan tenue par la résistance anti-soviétique. Conseiller des Affaires étrangères, il a été en poste en Jordanie, en Syrie et en Tunisie, ainsi qu'aux États-Unis. Il a aussi été membre des cabinets du Ministre de l'Intérieur Pierre Joxe (1990-91), du même ministre à la Défense (1991-93) et du Premier Ministre Lionel Jospin (2000-2002). Il est aujourd'hui professeur associé à Sciences Po Paris , où il enseigne en français, en anglais et en arabe dans le cadre de la chaire Moyen-Orient Méditerranée. Il est habilité à diriger des recherches en science politique. Il a publié en France comme à l'étranger de nombreux articles sur le monde arabo-musulman. Ses récents travaux sur Al-Qaida ou le millénarisme insistent sur la rupture entre cet extrémisme contemporain et la tradition islamique.
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