Né en 1918 dans une famille bretonne et militaire du côté maternel, Maurice Chauvet est très marqué par le scoutisme, dont la philosophie marquera durablement sa personnalité. Appelé en 1939 dans la Marine, il passe 16 mois sur le George Légé. À l'Armistice, démobilisé, il décide, avec ses deux frères Yves et Michel, de rejoindre l'Angleterre. Il mettraŠ 881 jours pour faire Paris-Londres en passant par Marseille, le Maroc (atteint au terme d'une rocambolesque virée en bateau à rame jusqu'à Gibraltar), l'Espagne (où il sera détenu 21 mois, notamment au tristement célèbre camp d'internement de Miranda de Ebro) et Casablanca, d'où il trouvera enfin le chemin de l'Angleterre. Il s'engage comme volontaire aux F.N.F.L. Au printemps 1943, il est affecté à la Troop 8 du capitaine Trepel avec lequel il participe à un raid sur la côte belge. À son retour, il est affecté à l'état-major du bataillon dont, sachhant qu'il est dessinateur, on lui demande de créer le badge. Le point d'orgue de sa vie intervient à 7 h 30, le 6 juin 1944, avec un quart d'heure d'avance. Casque sur la tête, vélo pliant en main, le caporal Maurice Chauvet s'apprête à sauter sur le sable (On avait de l'eau jusqu'à la ceinture et personne ne se souvient d'avoir été mouillé". Ce matin là, le IIIe Reich fait pleuvior l'enfer sur la plage de Colleville-sur-Orne. Il fait parti des 177 français du Commando Kieffer, et plus specifiquement à la section de Renseignement et il devait effectuer la liaison entre l'Etat-Major et les troupes. Blessé il est évacué en Angleterre cinq jours plus tard. A Londres, le Quartier Général des Opération Combinées le mandate pour réaliser un reportage sur son expérience personnelle et ses souvenirs du Jour J.
Né en 1918 dans une famille bretonne et militaire du côté maternel, Maurice Chauvet est très marqué par le scoutisme, dont la philosophie marquera durablement sa personnalité. Appelé en 1939 dans la Marine, il passe 16 mois sur le George Légé. À l'Armistice, démobilisé, il décide, avec ses deux frères Yves et Michel, de rejoindre l'Angleterre. Il mettraŠ 881 jours pour faire Paris-Londres en passant par Marseille, le Maroc (atteint au terme d'une rocambolesque virée en bateau à rame jusqu'à Gibraltar), l'Espagne (où il sera détenu 21 mois, notamment au tristement célèbre camp d'internement de Miranda de Ebro) et Casablanca, d'où il trouvera enfin le chemin de l'Angleterre. Il s'engage comme volontaire aux F.N.F.L. Au printemps 1943, il est affecté à la Troop 8 du capitaine Trepel avec lequel il participe à un raid sur la côte belge. À son retour, il est affecté à l'état-major du bataillon dont, sachhant qu'il est dessinateur, on lui demande de créer le badge. Le point d'orgue de sa vie intervient à 7 h 30, le 6 juin 1944, avec un quart d'heure d'avance. Casque sur la tête, vélo pliant en main, le caporal Maurice Chauvet s'apprête à sauter sur le sable (On avait de l'eau jusqu'à la ceinture et personne ne se souvient d'avoir été mouillé". Ce matin là, le IIIe Reich fait pleuvior l'enfer sur la plage de Colleville-sur-Orne. Il fait parti des 177 français du Commando Kieffer, et plus specifiquement à la section de Renseignement et il devait effectuer la liaison entre l'Etat-Major et les troupes. Blessé il est évacué en Angleterre cinq jours plus tard. A Londres, le Quartier Général des Opération Combinées le mandate pour réaliser un reportage sur son expérience personnelle et ses souvenirs du Jour J.