Photo © JJ Procureur
Stéphane Colman est né à Liège le 20 avril 1961. Petit-fils du peintre Robert Crommelynck, sa vocation artistique est encouragée par sa grand-mère. Il réalise sa première bande dessinée (de 51 pages !) en 1976 et la soumet à Jijé qui lui conseille de devenir chauffeur de bus... Ne désespérant pas, il fait une escale d'un mois à l'Académie des Beaux-Arts de Liège ! À une époque où il propose ses planches à différents magazines, il rencontre Desberg chez "Spirou" en 1980. C'est l'apparition d'une première courte version de "Billy the Cat" dans les pages de ce journal. Il réalise ensuite, en solo, pour les éditions Magic-Strip, "White le choc", brève histoire d'un extraterrestre paumé dans un bled de l'Ouest américain, et s'associe avec le peintre Fernand Flausch pour composer "Radical Café" en 1983, dans un graphisme avant-gardiste qui va lui servir de carte de visite auprès des agences publicitaires toujours à la recherche de nouveaux talents. C'est après quelques années de stylisme et de publicité que le démon de la BD traditionnelle revient le hanter. "Billy the Cat" l'attend toujours, ainsi que Stephen Desberg, le scénariste le plus patient du Neuvième Art ! Les nouvelles aventures du garnement transformé en gentil chaton vont cette fois rencontrer le succès, donner lieu à des albums conçus au gré de l'inspiration de ses pères spirituels et fournir la base à une série de dessins animés pour la télévision. C'est la gloire, mais Colman, en incorrigible touche-à-tout qu'il est, ne veut renoncer à peindre, à se détendre dans la publicité ou l'illustration.
Texte © Dupuis
Photo © JJ Procureur
Stéphane Colman est né à Liège le 20 avril 1961. Petit-fils du peintre Robert Crommelynck, sa vocation artistique est encouragée par sa grand-mère. Il réalise sa première bande dessinée (de 51 pages !) en 1976 et la soumet à Jijé qui lui conseille de devenir chauffeur de bus... Ne désespérant pas, il fait une escale d'un mois à l'Académie des Beaux-Arts de Liège ! À une époque où il propose ses planches à différents magazines, il rencontre Desberg chez "Spirou" en 1980. C'est l'apparition d'une première courte version de "Billy the Cat" dans les pages de ce journal. Il réalise ensuite, en solo, pour les éditions Magic-Strip, "White le choc", brève histoire d'un extraterrestre paumé dans un bled de l'Ouest américain, et s'associe avec le peintre Fernand Flausch pour composer "Radical Café" en 1983, dans un graphisme avant-gardiste qui va lui servir de carte de visite auprès des agences publicitaires toujours à la recherche de nouveaux talents. C'est après quelques années de stylisme et de publicité que le démon de la BD traditionnelle revient le hanter. "Billy the Cat" l'attend toujours, ainsi que Stephen Desberg, le scénariste le plus patient du Neuvième Art ! Les nouvelles aventures du garnement transformé en gentil chaton vont cette fois rencontrer le succès, donner lieu à des albums conçus au gré de l'inspiration de ses pères spirituels et fournir la base à une série de dessins animés pour la télévision. C'est la gloire, mais Colman, en incorrigible touche-à-tout qu'il est, ne veut renoncer à peindre, à se détendre dans la publicité ou l'illustration.
Texte © Dupuis