1963 : Naissance de Joe Matt à Philadelphie. 1981 : Joe entre au Philadelphia College of Arts. 1985 : Fin du College of Arts, début de la galère. Joe Matt cherche des travaux d'illustration, il finira par porter des piles de comics dans une librairie spécialisée de Philadelphie. 1987 : Joe est engagé comme coloriste sur Grendel, série qu'il apprécie peu bien qu'elle soit dessinée par son copain Matt Wagner. Refusant d'abandonner la BD aux super-héros, Joe Matt entame un journal intime dans les cases duquel il se dévoile totalement, médiocrité comprise. Il n'épargne rien au lecteur, de son éducation catholique à son addiction à la pornographie, en passant par son avarice proverbiale. C'est également l'année de sa rencontre avec Trish : pendant quatre ans, les hauts et les bas de leur relation fourniront eux aussi la matière de ses récits autobiographiques. 1988 : Surmontant son aversion pour la langue française, Joe rejoint Trish à Montréal. Last Gasp publie sa première histoire, A Moron's Guide to Avoiding Aids, dans le collectif Strip Aids. Un an plus tard, son journal apparaît dans les pages de Snarf, que publie Kitchen Sink Press. 1990 : Joe emménage à Toronto, où il vit toujours. Il s'y lie d'amitié avec deux auteurs majeurs de la bande dessinée indépendante canadienne : Chester Brown et Seth. Ses planches paraissent d'ailleurs désormais dans Drawn & Quarterly (édité par la maison homonyme) dès le numéro 1. Cette collaboration avec la revue-fleuron du comix canadien durera deux années et six numéros. On retrouve aussi Joe Matt au sommaire de Weirdo #27 (Last Gasp), Comix Compedium (Mangajin Books) et Graphic Story Monthly #7 (FBI), dont il signe la couverture. 1992 : Année-charnière pour Joe Matt : il compile toutes ses planches autobiographiques dans un recueil édité par Kitchen Sink Press : Peepshow, the Cartoon diary of Joe Matt. Et il entreprend un comix personnel pour Drawn & Quarterly, également intitulé Peepshow, qu'il poursuit toujours (12 numéros parus). 1994 : Rolling Stone Magazine le nomme "Hot Cartoonist" de l'année. 1995 : Expose au festival de BD de Porto. 1996 : Expose au festival de BD de Haarlem, Pays-Bas. 1997 : Parution chez Drawn & Quarterly de son second album, The Poor Bastard, recueil des six premiers numéros de Peepshow. 1998 : Expose au festival BD de Helsinki et, avec les autres auteurs de l'écurie Drawn & Quarterly, à la librairie Meltdown Comics (Los Angeles). Joe Matt auto-édite un carnet de croquis, Joe Matt Jam, incluant des collaborations avec Seth et Adrian Tomine entre autres. 1999 : Drawn & Quarterly réédite son premier album, postfacé par Seth. 2001 : Première parution en français d'un album de Joe Matt, dans la collection Tohu Bohu des Humanoïdes Associés.
Texte © Humanoïdes Associés
1963 : Naissance de Joe Matt à Philadelphie. 1981 : Joe entre au Philadelphia College of Arts. 1985 : Fin du College of Arts, début de la galère. Joe Matt cherche des travaux d'illustration, il finira par porter des piles de comics dans une librairie spécialisée de Philadelphie. 1987 : Joe est engagé comme coloriste sur Grendel, série qu'il apprécie peu bien qu'elle soit dessinée par son copain Matt Wagner. Refusant d'abandonner la BD aux super-héros, Joe Matt entame un journal intime dans les cases duquel il se dévoile totalement, médiocrité comprise. Il n'épargne rien au lecteur, de son éducation catholique à son addiction à la pornographie, en passant par son avarice proverbiale. C'est également l'année de sa rencontre avec Trish : pendant quatre ans, les hauts et les bas de leur relation fourniront eux aussi la matière de ses récits autobiographiques. 1988 : Surmontant son aversion pour la langue française, Joe rejoint Trish à Montréal. Last Gasp publie sa première histoire, A Moron's Guide to Avoiding Aids, dans le collectif Strip Aids. Un an plus tard, son journal apparaît dans les pages de Snarf, que publie Kitchen Sink Press. 1990 : Joe emménage à Toronto, où il vit toujours. Il s'y lie d'amitié avec deux auteurs majeurs de la bande dessinée indépendante canadienne : Chester Brown et Seth. Ses planches paraissent d'ailleurs désormais dans Drawn & Quarterly (édité par la maison homonyme) dès le numéro 1. Cette collaboration avec la revue-fleuron du comix canadien durera deux années et six numéros. On retrouve aussi Joe Matt au sommaire de Weirdo #27 (Last Gasp), Comix Compedium (Mangajin Books) et Graphic Story Monthly #7 (FBI), dont il signe la couverture. 1992 : Année-charnière pour Joe Matt : il compile toutes ses planches autobiographiques dans un recueil édité par Kitchen Sink Press : Peepshow, the Cartoon diary of Joe Matt. Et il entreprend un comix personnel pour Drawn & Quarterly, également intitulé Peepshow, qu'il poursuit toujours (12 numéros […]