Le journaliste du Soir Daniel Couvreur fait partie des plus fin connaisseur de bande dessinée en Belgique. Il partage ses goûts, ses critiques et certaines de ses interviews sur un blog intitulé « Ket Paddle ». On peut y lire notamment un remarquable entretien avec Cyril Pedrosa, l’auteur de Trois Ombres (l’un des albums essentiels d’Angoulême). Ce dernier confie au journaliste du quotidien belge être sorti fatigué de ce livre. « C’est une expérience émotionnelle très forte. Le sujet est plus fort que l’auteur. C’est très intense, d’autant que je produisais vingt à trente pages par mois. Je travaillais directement au pinceau et à l’encre noire, sans véritable crayonné, pour garder le trait vivant. C’est peut-être ce qui explique l’humanité qui se dégage du dessin. Sa ligne échappe à tout contrôle. Pour trouver l’émotion, il faut accepter de rater des trucs, ne pas chercher à tout prix le chef-d’œuvre graphique. Je crois que si j’avais trop soigné le détail, ce livre aurait fait mal à tout le monde plutôt que de toucher le lecteur. ».
Source: ActuaBD
Le journaliste du Soir Daniel Couvreur fait partie des plus fin connaisseur de bande dessinée en Belgique. Il partage ses goûts, ses critiques et certaines de ses interviews sur un blog intitulé « Ket Paddle ». On peut y lire notamment un remarquable entretien avec Cyril Pedrosa, l’auteur de Trois Ombres (l’un des albums essentiels d’Angoulême). Ce dernier confie au journaliste du quotidien belge être sorti fatigué de ce livre. « C’est une expérience émotionnelle très forte. Le sujet est plus fort que l’auteur. C’est très intense, d’autant que je produisais vingt à trente pages par mois. Je travaillais directement au pinceau et à l’encre noire, sans véritable crayonné, pour garder le trait vivant. C’est peut-être ce qui explique l’humanité qui se dégage du dessin. Sa ligne échappe à tout contrôle. Pour trouver l’émotion, il faut accepter de rater des trucs, ne pas chercher à tout prix le chef-d’œuvre graphique. Je crois que si j’avais trop soigné le détail, ce livre aurait fait mal à tout le monde plutôt que de toucher le lecteur. ».
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