Je m’appelle David Snug, mais ce n’est pas mon vrai nom. C’est un pseudonyme pour faire américain. Durant mon temps libre, j’aime bien faire de la musique et de la BD. Je joue de la guitalélé, de la guitare et de la batterie dans plusieurs groupes (Top montagne, Snugtrio, Quetzalli). Comme je suis ultra underground - et que de toute façon, aucun professionnel ne voudrait de moi -, je m’occupe d’un net label qui s’appelle Les Diks Qui Sautent. Bref, tout ça ne me laisse pas beaucoup de temps pour dessiner. Heureusement, j’ai découvert un truc super pratique, grâce auquel je peux dessiner dans le train de banlieue qui m’emmène au boulot : c’est le cahier à petits carreaux, idéal pour faire de beaux traits droits ! Depuis, je dessine comme un ouf malade une heure par jour ouvrable. J’ai passé un bac d’art appliqué, mais je ne veux pas dessiner des grille-pain design pour intérieurs minimalistes. Ensuite, j’ai fait un DEUG d’art plastique, mais les joints de drogue me rendent tout violet, ce qui ne se marie pas très bien avec mes cheveux roux. Enfin, j’ai fait une licence de cinéma, mais les cours avaient lieu le matin. J’ai donc arrêté les études pour entrer dans la vie active, fort de tous ces diplômes en poche m’ouvrant grand les portes de l’intérim à la chaîne en usine. À cette époque, je passais mon peu de temps libre à monter ou à participer à des fanzines, comme La naissance du Rebessin, Sonar puis Playcat. Maintenant, je travaille en banlieue et je vis à Paris. Je préfère ça que l’inverse.
Texte © Les Enfants Rouges
Je m’appelle David Snug, mais ce n’est pas mon vrai nom. C’est un pseudonyme pour faire américain. Durant mon temps libre, j’aime bien faire de la musique et de la BD. Je joue de la guitalélé, de la guitare et de la batterie dans plusieurs groupes (Top montagne, Snugtrio, Quetzalli). Comme je suis ultra underground - et que de toute façon, aucun professionnel ne voudrait de moi -, je m’occupe d’un net label qui s’appelle Les Diks Qui Sautent. Bref, tout ça ne me laisse pas beaucoup de temps pour dessiner. Heureusement, j’ai découvert un truc super pratique, grâce auquel je peux dessiner dans le train de banlieue qui m’emmène au boulot : c’est le cahier à petits carreaux, idéal pour faire de beaux traits droits ! Depuis, je dessine comme un ouf malade une heure par jour ouvrable. J’ai passé un bac d’art appliqué, mais je ne veux pas dessiner des grille-pain design pour intérieurs minimalistes. Ensuite, j’ai fait un DEUG d’art plastique, mais les joints de drogue me rendent tout violet, ce qui ne se marie pas très bien avec mes cheveux roux. Enfin, j’ai fait une licence de cinéma, mais les cours avaient lieu le matin. J’ai donc arrêté les études pour entrer dans la vie active, fort de tous ces diplômes en poche m’ouvrant grand les portes de l’intérim à la chaîne en usine. À cette époque, je passais mon peu de temps libre à monter ou à participer à des fanzines, comme La naissance du Rebessin, Sonar puis Playcat. Maintenant, je travaille en banlieue et je vis à Paris. Je préfère ça que l’inverse.
Texte © Les Enfants Rouges