À la mort de Forton en 1934, les éditeurs demandent à Aristide Perré de prendre la succession du créateur pour terminer "Les Pieds Nickelés dans le maquis". Au point de vue graphique, le trio dessiné par Perré reste proche de celui de Forton. Mais Perré n'est pas Forton et si la série conserve son esprit populaire elle perd sa dimension politique et s'assagit. S'orientant d'abord vers l'illustration Perré entre à la SPE et collabore à différents titres dont Cri-cri et Pêle-Mêle. À partir de 1922 il réalise quelques récits pour Les Petits Bonshommes de la société Éducation. C'est pour le même support qu'il crée, en 1925, sa première grande histoire : Bourlekrane reporter. Puis, aux éditions Prima, en 1930, il illustre Polidor fait des farces. C'est à cette époque qu'il acquiert une certaine renommée. L'année 1933, le voit entrer aux éditions Rouff (un concurrent direct de la SPE) dont il va devenir l'un des piliers avec Poucette Trottin, une série qui connaîtra un certain succès (elle sera prépubliée dans l'hebdomadaire Midinette en 1933 et paraitra en albums entre 1933 et 1958). Et, en 1934, il reprend les Pieds Nickelés qu'il va dessiner dans l'Épatant de 1934 à 1938. Pendant la guerre, il refuse de collaborer et cesse quasiment toute activité. Après guerre, on le retrouve aux éditions Rouff où il reprend Poucette et donne naissance à de nouveaux personnages : Zigoto (1950/58) ; la famille Bigorno (1951/57) ; Lamalice et Gourdiflo (1952/54) et Mimile et Minouche (1955/57). En ce qui concerne les Pieds-Nickelés, la page est définitivement tournée et si la SPE réédite les titres de Forton et celui de Badert, elle oublie totalement de prendre en compte les 6 opus de Perré, à l'exception des Pieds-Nickelés dans le maquis, seul volume qui rappelera le passage de ce second dessinateur dans une saga qui durera encore de longues années.
Texte © Bédés d'antan
À la mort de Forton en 1934, les éditeurs demandent à Aristide Perré de prendre la succession du créateur pour terminer "Les Pieds Nickelés dans le maquis". Au point de vue graphique, le trio dessiné par Perré reste proche de celui de Forton. Mais Perré n'est pas Forton et si la série conserve son esprit populaire elle perd sa dimension politique et s'assagit. S'orientant d'abord vers l'illustration Perré entre à la SPE et collabore à différents titres dont Cri-cri et Pêle-Mêle. À partir de 1922 il réalise quelques récits pour Les Petits Bonshommes de la société Éducation. C'est pour le même support qu'il crée, en 1925, sa première grande histoire : Bourlekrane reporter. Puis, aux éditions Prima, en 1930, il illustre Polidor fait des farces. C'est à cette époque qu'il acquiert une certaine renommée. L'année 1933, le voit entrer aux éditions Rouff (un concurrent direct de la SPE) dont il va devenir l'un des piliers avec Poucette Trottin, une série qui connaîtra un certain succès (elle sera prépubliée dans l'hebdomadaire Midinette en 1933 et paraitra en albums entre 1933 et 1958). Et, en 1934, il reprend les Pieds Nickelés qu'il va dessiner dans l'Épatant de 1934 à 1938. Pendant la guerre, il refuse de collaborer et cesse quasiment toute activité. Après guerre, on le retrouve aux éditions Rouff où il reprend Poucette et donne naissance à de nouveaux personnages : Zigoto (1950/58) ; la famille Bigorno (1951/57) ; Lamalice et Gourdiflo (1952/54) et Mimile et Minouche (1955/57). En ce qui concerne les Pieds-Nickelés, la page est définitivement tournée et si la SPE réédite les titres de Forton et celui de Badert, elle oublie totalement de prendre en compte les 6 opus de Perré, à l'exception des Pieds-Nickelés dans le maquis, seul volume qui rappelera le passage de ce second dessinateur dans une saga qui durera encore de longues années.
Texte © Bédés d'antan