Initiateur de la BD politique au Québec, Pierre Dupras débute au journal de l’Université de Montréal, Le Quartier-Latin en 1964-65. C'est à l’occasion de la visite au Québec en 1967 du chef de l’état français, le général Charles de Gaulle, qu'il publie un premier recueil de caricatures intitulé « Vive le Québec libre » aux Éditions de l’Homme. Ensuite, l’hebdomadaire Québec-Presse publie chaque semaine une page de bande dessinée politique de Dupras. Publié d’octobre 1969 à novembre 1974, Québec-Presse est un journal de gauche qui se définit comme « le seul journal d’opposition populaire ». Les gouvernants, fédéraux, provinciaux et municipaux, font les frais de sa verve sarcastique et le maire de Montréal, Jean Drapeau, devient rapidement sa tête de turc. Dupras ne fait pas dans la dentelle quand il s’agit de s’en prendre à un politicien dont il estime la qualité de son action politique douteuse. Quelques albums sont publiés : « La Drapolice » en 1971, « La Bataille des chefs » en 1972, « Oui ou Non » en 1980, « La Bataille de Saint-Eustache » en 1987. Dupras collabore brièvement à la revue BD en 1973, où il livre quelques gags. Il participe à l’exposition La bande dessinée québécoise (1902-1976) qui se tient au Musée d’art contemporain de Montréal d’avril à mai 1976 après avoir été présentée quelques mois plus tôt au 3e Salon International de la Bande Dessinée à Angoulême. Il offre à l’ouvrage BDK : Bande Dessinée Kébécoise (La Barre du Jour, 1975), un récit de 15 pages où il parle de son métier et de sa technique de travail (il s’agit probablement là d’une des premières BD autobiographiques québécoises).
Initiateur de la BD politique au Québec, Pierre Dupras débute au journal de l’Université de Montréal, Le Quartier-Latin en 1964-65. C'est à l’occasion de la visite au Québec en 1967 du chef de l’état français, le général Charles de Gaulle, qu'il publie un premier recueil de caricatures intitulé « Vive le Québec libre » aux Éditions de l’Homme. Ensuite, l’hebdomadaire Québec-Presse publie chaque semaine une page de bande dessinée politique de Dupras. Publié d’octobre 1969 à novembre 1974, Québec-Presse est un journal de gauche qui se définit comme « le seul journal d’opposition populaire ». Les gouvernants, fédéraux, provinciaux et municipaux, font les frais de sa verve sarcastique et le maire de Montréal, Jean Drapeau, devient rapidement sa tête de turc. Dupras ne fait pas dans la dentelle quand il s’agit de s’en prendre à un politicien dont il estime la qualité de son action politique douteuse. Quelques albums sont publiés : « La Drapolice » en 1971, « La Bataille des chefs » en 1972, « Oui ou Non » en 1980, « La Bataille de Saint-Eustache » en 1987. Dupras collabore brièvement à la revue BD en 1973, où il livre quelques gags. Il participe à l’exposition La bande dessinée québécoise (1902-1976) qui se tient au Musée d’art contemporain de Montréal d’avril à mai 1976 après avoir été présentée quelques mois plus tôt au 3e Salon International de la Bande Dessinée à Angoulême. Il offre à l’ouvrage BDK : Bande Dessinée Kébécoise (La Barre du Jour, 1975), un récit de 15 pages où il parle de son métier et de sa technique de travail (il s’agit probablement là d’une des premières BD autobiographiques québécoises).