Hervé Lacoste, auteur de bandes dessinées et illustrateur, s’en est allé en juin 2017 dans la plus grande discrétion, à la veille de ses 80 printemps. Vivant dans l’ancien château de Sainte-Austreberthe où il était entouré de chevaux, son autre passion, il était également connu dans la commune de Pavilly comme ancien enseignant de collège et responsable associatif. Périgourdin d’origine, il s’était établi en Normandie parce que plus près de Paris, et des journaux pour lesquels il travaillait. Ayant exposé dans la galerie Lefebvre à Rouen, un journaliste de "Paris-Normandie" dresse son portrait dans le quotidien paru le 17 août 1978. S’ensuit un appel de René Goscinny qui lui dit rechercher un dessinateur « sur le Moyen-Âge ». Jean-Michel Charlier, le scénariste de Tanguy et Laverdure et Blueberry, s’éprend à son tour de ses histoires et l’engage. Il dessine dans les éditions allemandes Zack puis chez Edimonde (Mickey, Picsou) où il devient journaliste. Son « monde » est marqué par les châteaux forts, entre autres celui de Bonaguil dans le Quercy. Il y fera vivre les aventures de Brengon, qui deviendra Courtepointe, et produira bon nombre d’albums. De sa région d’adoption, il tirera un album intitulé Ma Normandie, quelle histoire. Enseignant les arts plastiques au collège, il deviendra même le référent « bande dessinée » pour l’académie en 1995. Homme discret, il était toujours disponible pour partager conseils et anecdotes avec les amateurs qu’il croisait. Sans bruit, Hervé Lacoste, est parti mais il laisse dans le monde de la bande dessinée un grand vide. Parmi ses collaborations : "Tant qu’il y aura des heaumes" dans Nouveau Tintin en 1976/78 ; "Abou Dsoufl’" dans Super As (1979/80) ; dans Pif Gadget ; dans Pilote ; dans Le journal de Mickey ; "Courtevues de Courtepointe" dans Pistil (1978) ; "Foot story" dans Footy.
Hervé Lacoste, auteur de bandes dessinées et illustrateur, s’en est allé en juin 2017 dans la plus grande discrétion, à la veille de ses 80 printemps. Vivant dans l’ancien château de Sainte-Austreberthe où il était entouré de chevaux, son autre passion, il était également connu dans la commune de Pavilly comme ancien enseignant de collège et responsable associatif. Périgourdin d’origine, il s’était établi en Normandie parce que plus près de Paris, et des journaux pour lesquels il travaillait. Ayant exposé dans la galerie Lefebvre à Rouen, un journaliste de "Paris-Normandie" dresse son portrait dans le quotidien paru le 17 août 1978. S’ensuit un appel de René Goscinny qui lui dit rechercher un dessinateur « sur le Moyen-Âge ». Jean-Michel Charlier, le scénariste de Tanguy et Laverdure et Blueberry, s’éprend à son tour de ses histoires et l’engage. Il dessine dans les éditions allemandes Zack puis chez Edimonde (Mickey, Picsou) où il devient journaliste. Son « monde » est marqué par les châteaux forts, entre autres celui de Bonaguil dans le Quercy. Il y fera vivre les aventures de Brengon, qui deviendra Courtepointe, et produira bon nombre d’albums. De sa région d’adoption, il tirera un album intitulé Ma Normandie, quelle histoire. Enseignant les arts plastiques au collège, il deviendra même le référent « bande dessinée » pour l’académie en 1995. Homme discret, il était toujours disponible pour partager conseils et anecdotes avec les amateurs qu’il croisait. Sans bruit, Hervé Lacoste, est parti mais il laisse dans le monde de la bande dessinée un grand vide. Parmi ses collaborations : "Tant qu’il y aura des heaumes" dans Nouveau Tintin en 1976/78 ; "Abou Dsoufl’" dans Super As (1979/80) ; dans Pif Gadget ; dans Pilote ; dans Le journal de Mickey ; "Courtevues de Courtepointe" dans Pistil (1978) ; "Foot story" dans Footy.