Je naquis dans le bruit et la fureur d'un Orage d'août. Sur la terre familiale, je vécus cinq ans en autarcie avec mes parents et grands-parents. Quand ces derniers déménagèrent au Village, l'ouverture sur le Monde s'amorça. Monde que déjà la télévision me présentait. Je me mis à transformer tout ça dans mes jeux et, déjà, mes dessins. Mais c'est par ma tante que la BD entra vraiment dans ma vie. Je retrouvai tout ce Monde concentré dans cet Art, au début au travers des aventures de Martin le Malin et celles de Tintin dont elle me fournissait quelques épisodes à chaque Noël. Puis, par hasard, je montai un jour au haut du fournil, seul lieu de la maison où je n'avais encore jamais mis les pieds, pour découvrir, dans des piles de vieux journaux, les histoires du Fantôme, Terry et les pirates et autres, du temps de la jeunesse de mon père!… Mes Horizons venaient de s'élargir à tout jamais. J'assimilai lentement cet Art pour tenter d'en comprendre les rouages. Finalement, c'est lors d'Angoulême XIII que je fis le grand saut. Je m'inscrivis au concours pour amateurs Alfred Avenir dont je fus un des finalistes cette année-là. Suivirent les années où je participai à " Solaris " : Phase IV (Prix Solaris 1992 - No 102), Le Chercheur de Vérité (Finaliste en 1996 - No 119), Le Chemin de traverse diabolique (Collaborateur en 2000 - No 132). Apparition également dans les défunts " Zeppelin " - No 3, avec trois courtes histoires (Préambule, Partie de Sucre et Brobdingnag) et " Zine Zag " - No 8 avec un conte poétique (La Demoiselle aux Outardes). Malgré une inconstance et un esprit bohème, le Rêve se conjugue toujours chez moi à la BD.
Texte © Robert Julien / BD Québec
Je naquis dans le bruit et la fureur d'un Orage d'août. Sur la terre familiale, je vécus cinq ans en autarcie avec mes parents et grands-parents. Quand ces derniers déménagèrent au Village, l'ouverture sur le Monde s'amorça. Monde que déjà la télévision me présentait. Je me mis à transformer tout ça dans mes jeux et, déjà, mes dessins. Mais c'est par ma tante que la BD entra vraiment dans ma vie. Je retrouvai tout ce Monde concentré dans cet Art, au début au travers des aventures de Martin le Malin et celles de Tintin dont elle me fournissait quelques épisodes à chaque Noël. Puis, par hasard, je montai un jour au haut du fournil, seul lieu de la maison où je n'avais encore jamais mis les pieds, pour découvrir, dans des piles de vieux journaux, les histoires du Fantôme, Terry et les pirates et autres, du temps de la jeunesse de mon père!… Mes Horizons venaient de s'élargir à tout jamais. J'assimilai lentement cet Art pour tenter d'en comprendre les rouages. Finalement, c'est lors d'Angoulême XIII que je fis le grand saut. Je m'inscrivis au concours pour amateurs Alfred Avenir dont je fus un des finalistes cette année-là. Suivirent les années où je participai à " Solaris " : Phase IV (Prix Solaris 1992 - No 102), Le Chercheur de Vérité (Finaliste en 1996 - No 119), Le Chemin de traverse diabolique (Collaborateur en 2000 - No 132). Apparition également dans les défunts " Zeppelin " - No 3, avec trois courtes histoires (Préambule, Partie de Sucre et Brobdingnag) et " Zine Zag " - No 8 avec un conte poétique (La Demoiselle aux Outardes). Malgré une inconstance et un esprit bohème, le Rêve se conjugue toujours chez moi à la BD.
Texte © Robert Julien / BD Québec