Claudio Piersanti est un écrivain et scénariste italien né à Canzano en 1954. Il obtient en 1997 le prix Viareggio pour Luisa e il silenzio (Luisa et le silence). Après Luisa et le Silence (1997, prix Viareggio) et Le Pendu (2000), Claudio Piersanti nous livre son roman le plus achevé avec Enrico Metz rentre chez lui . Dans Luisa et le Silence, il suivait le parcours d’une femme, dans ses derniers mois de vie ; dans Le Pendu, il mettait en scène, de manière métaphorique et parfois grinçante, une Italie prise au piège, entre mensonge et décomposition. Ici, il dépeint une province grise où règnent les petites ambitions et les querelles de clocher ; il fait vivre sans les caricaturer, chose qu’aucun romancier n’a faite avant lui, les années-Tangentopoli et les puissants de la finance (“Les entreprises sont pleines de violences et d’humiliations. Elles l’avaient pressé comme un citron toute sa vie, et à son tour, il avait pressé les autres comme des citrons”) et évoque, à travers la figure imposante de Marani, qui finira par se suicider, un personnage à la Raul Gardini.
Claudio Piersanti est un écrivain et scénariste italien né à Canzano en 1954. Il obtient en 1997 le prix Viareggio pour Luisa e il silenzio (Luisa et le silence). Après Luisa et le Silence (1997, prix Viareggio) et Le Pendu (2000), Claudio Piersanti nous livre son roman le plus achevé avec Enrico Metz rentre chez lui . Dans Luisa et le Silence, il suivait le parcours d’une femme, dans ses derniers mois de vie ; dans Le Pendu, il mettait en scène, de manière métaphorique et parfois grinçante, une Italie prise au piège, entre mensonge et décomposition. Ici, il dépeint une province grise où règnent les petites ambitions et les querelles de clocher ; il fait vivre sans les caricaturer, chose qu’aucun romancier n’a faite avant lui, les années-Tangentopoli et les puissants de la finance (“Les entreprises sont pleines de violences et d’humiliations. Elles l’avaient pressé comme un citron toute sa vie, et à son tour, il avait pressé les autres comme des citrons”) et évoque, à travers la figure imposante de Marani, qui finira par se suicider, un personnage à la Raul Gardini.