Nicolas Vanier fait une partie de ses études à l'école Saint Erembert de St Germain-en-Laye. Passionné par le grand nord dès l'adolescence, il commence ses expéditions en traversant à pied la Laponie en 1982. En 1983, il s'attaque au Grand Nord québécois sur les traces des indiens Montagnais. Il explore plus avant le nord canadien en traversant la péninsule du Nouveau-Québec-Labrador avec des traîneaux à chiens. Cette exploration fera l'objet d'un premier ouvrage, Grand Nord et d'un documentaire télévisé pour Antenne 2 (depuis devenue France 2). Il parcourt en 1986 et 1987 les montagnes Rocheuses et l'Alaska, en trois étapes, avec les moyens de locomotion traditionnels de ces régions. Une partie est effectuée à cheval, partant du Wyoming jusqu'à la Colombie-Britannique. Douze chevaux suivent l'expédition, cinq servent de monture à l'équipe, composée de quatre hommes et une femme, les sept autres portent l'équipement. Cette première partie du voyage, faute d'expérience en matière de bât, fut pour grande partie effectuée à pied. La deuxième étape s'effectue sur l'eau, avec la descente du Yukon en radeau de sapin et le passage des lacs et rivières en canoë. La troisième étape jusqu'au détroit de Béring s'effectue avec des attelages de chiens de traîneau. En 1990 et 1991, il entreprend la traversée de la Sibérie, partant de Mongolie pour rejoindre l'océan Arctique, pour une expédition de 7 000 kilomètres. Soucieuse d'adopter les moyens de déplacement locaux, plus adaptés à ces voyages de l'extrême, son équipe utilise le cheval, le poney, le traîneau à chiens, les rennes et les canoës pour se déplacer. En 1993, il retourne en Sibérie, où il partage le quotidien d'une famille d'éleveurs nomades évènes. De 1994 à 1995, il entreprend avec sa femme et sa fille alors âgée d'un an et demi, un voyage d'un an à travers les Rocheuses et le Yukon jusqu'en Alaska. Ils commencent leur périple à cheval, passent l'hiver dans une cabane de bois qu'ils construisent eux-mêmes et finissent leur périple en traîneaux à chiens. Tout au long de ses périples, Nicolas Vanier a développé pour les chiens de traîneau une passion et une expérience qu'il met à l'épreuve en 1996 en participant à la Yukon Quest, course de 1 600 kilomètres à travers le grand nord canadien et l'Alaska, réputée pour être la plus difficile au monde. Pendant les années qui suivent, il se prépare à l'Odyssée blanche, un voyage de 8 600 kilomètres qu'il effectue en 1999 avec son équipe en traîneau à chiens. Il part de Skagway en Alaska pour arriver jusqu'à Québec moins de 100 jours plus tard. Il rencontre lors de ce voyage Norman Winther, qui jouera plus tard dans son film le Dernier Trappeur. Il participe en 2000 à la mise en place de l'association Les Fauteuils glissants, qui a pour objet de rendre accessible aux personnes handicapées moteur la pratique de la randonnée en traîneaux à chiens dans le monde. En 2002 et 2003, il participe à plusieurs course en traîneau à chiens, dont à nouveau la Yukon Quest. En 2005, il participe au lancement dans les Alpes, sur le domaine skiable des Portes du Soleil et de la Haute-Maurienne-Vanoise, de la Grande Odyssée Savoie Mont Blanc, une course de chiens de traîneau, première de cette envergure en Europe. La cinquième édition aura lieu en janvier 2009. En 2008, il tourne en Sibérie, pour le film Loup, qui sort en salle en décembre 2009. De cette expérience naîtront le roman et la BD (avec Pierre Boisserie et Éric Stalner) éponymes.
Texte © 12bis
Nicolas Vanier fait une partie de ses études à l'école Saint Erembert de St Germain-en-Laye. Passionné par le grand nord dès l'adolescence, il commence ses expéditions en traversant à pied la Laponie en 1982. En 1983, il s'attaque au Grand Nord québécois sur les traces des indiens Montagnais. Il explore plus avant le nord canadien en traversant la péninsule du Nouveau-Québec-Labrador avec des traîneaux à chiens. Cette exploration fera l'objet d'un premier ouvrage, Grand Nord et d'un documentaire télévisé pour Antenne 2 (depuis devenue France 2). Il parcourt en 1986 et 1987 les montagnes Rocheuses et l'Alaska, en trois étapes, avec les moyens de locomotion traditionnels de ces régions. Une partie est effectuée à cheval, partant du Wyoming jusqu'à la Colombie-Britannique. Douze chevaux suivent l'expédition, cinq servent de monture à l'équipe, composée de quatre hommes et une femme, les sept autres portent l'équipement. Cette première partie du voyage, faute d'expérience en matière de bât, fut pour grande partie effectuée à pied. La deuxième étape s'effectue sur l'eau, avec la descente du Yukon en radeau de sapin et le passage des lacs et rivières en canoë. La troisième étape jusqu'au détroit de Béring s'effectue avec des attelages de chiens de traîneau. En 1990 et 1991, il entreprend la traversée de la Sibérie, partant de Mongolie pour rejoindre l'océan Arctique, pour une expédition de 7 000 kilomètres. Soucieuse d'adopter les moyens de déplacement locaux, plus adaptés à ces voyages de l'extrême, son équipe utilise le cheval, le poney, le traîneau à chiens, les rennes et les canoës pour se déplacer. En 1993, il retourne en Sibérie, où il partage le quotidien d'une famille d'éleveurs nomades évènes. De 1994 à 1995, il entreprend avec sa femme et sa fille alors âgée d'un an et demi, un voyage d'un an à travers les Rocheuses et le Yukon jusqu'en Alaska. Ils commencent leur périple à cheval, passent l'hiver dans une cabane de bois qu'ils construisent eux-mêmes et finissent […]