Photo © Manuel F. Picaud / Auracan.com
C'est à Lyon, dans l'hôpital où naquit le grand René Pellos, que Michel Rodrigue a vu le jour dans la nuit du 1er avril 1961. Adolescent, il visite plusieurs lycées où seules ses qualités d'athlète lui assurent l'estime de certains professeurs. Grâce au sport, mais aussi à ses talents de dessinateur, il obtient toutefois son bac. Il s'inscrit alors à l'École nationale des Beaux-Arts. Contraint cependant de vider les lieux, il opte pour une licence en archéologie médiévale qu'il passe tout en travaillant comme marionnettiste. De 1983 à 1985, il fait partie de l'équipe de France de rugby, mais il se produit en outre sur les planches avec la troupe de Jacques Weber et anime des spectacles de marionnettes. Il entre ensuite à l'École du Cirque où il rencontre la Famille Gruss qui l'accueille parmi ses membres... Sa vocation de dessinateur de BD, il l'a découverte après une représentation de « Cyrano de Bergerac ». En 1986, son adaptation en bandes dessinées du chef-d'œuvre d'Edmond Rostand (Vents d'Ouest) remporte un fort beau succès. En 1987, il crée la masquotte officielle de la 1re Coupe du Monde de rugby et l'année suivante, il signe avec Bom «Les Conspirateurs», une série de gags pour le journal «Tintin». À partir de 1990, succédant à René Pellos, il produit trois albums des «Pieds Nickelés», collabore au mensuel «Rugbyman», l'organe de la Fédération Française de Rugby, et illustre des affiches de festivals et de cirques. En 1998, il réalise un «Manuel de survie du bricoleur» (Albin Michel). En janvier 1999, il publie au Lombard le premier des trois albums parus de «Doggyguard», une série de courtes histoires burlesques conçues avec Bob de Groot. 2003 verra le retour de "Clifton" grâce à son dessin : "Jade", le 18e tome de cette fabuleuse série est scénarisé par de Groot. Avec son complice Pierre Aucaigne, il poursuit les "Nouvelles Aventures de Cubitus" : "En avant toute !" sort en septembre 2005. En novembre 2005, le Festival Bédéciné d'Illzach lui a décerné le Prix Jeunesse, prix récompensant le meilleur auteur de bandes dessinées destinés aux jeunes. Le Festival d'Illzach a décerné à Michel Rodrigue son Grand Prix en 2006.
Texte © Le Lombard
Photo © Manuel F. Picaud / Auracan.com
C'est à Lyon, dans l'hôpital où naquit le grand René Pellos, que Michel Rodrigue a vu le jour dans la nuit du 1er avril 1961. Adolescent, il visite plusieurs lycées où seules ses qualités d'athlète lui assurent l'estime de certains professeurs. Grâce au sport, mais aussi à ses talents de dessinateur, il obtient toutefois son bac. Il s'inscrit alors à l'École nationale des Beaux-Arts. Contraint cependant de vider les lieux, il opte pour une licence en archéologie médiévale qu'il passe tout en travaillant comme marionnettiste. De 1983 à 1985, il fait partie de l'équipe de France de rugby, mais il se produit en outre sur les planches avec la troupe de Jacques Weber et anime des spectacles de marionnettes. Il entre ensuite à l'École du Cirque où il rencontre la Famille Gruss qui l'accueille parmi ses membres... Sa vocation de dessinateur de BD, il l'a découverte après une représentation de « Cyrano de Bergerac ». En 1986, son adaptation en bandes dessinées du chef-d'œuvre d'Edmond Rostand (Vents d'Ouest) remporte un fort beau succès. En 1987, il crée la masquotte officielle de la 1re Coupe du Monde de rugby et l'année suivante, il signe avec Bom «Les Conspirateurs», une série de gags pour le journal «Tintin». À partir de 1990, succédant à René Pellos, il produit trois albums des «Pieds Nickelés», collabore au mensuel «Rugbyman», l'organe de la Fédération Française de Rugby, et illustre des affiches de festivals et de cirques. En 1998, il réalise un «Manuel de survie du bricoleur» (Albin Michel). En janvier 1999, il publie au Lombard le premier des trois albums parus de «Doggyguard», une série de courtes histoires burlesques conçues avec Bob de Groot. 2003 verra le retour de "Clifton" grâce à son dessin : "Jade", le 18e tome de cette fabuleuse série est scénarisé par de Groot. Avec son complice Pierre Aucaigne, il poursuit les "Nouvelles Aventures de Cubitus" : "En avant toute !" […]