Né en 1983, Thomas Gilbert passe une année aux Beaux-Arts de Paris et trois à Saint-Luc (Bruxelles) en option bande dessinée avant de commencer sa carrière d'auteur, en 2009, avec la sortie du premier tome de deux séries : "Oklahoma Boy" (Manolosanctis) et "Bjorn le Morphir" (Casterman). Ses premières influences sont à trouver du côté de "L'Association", qui lui ont permis de comprendre l'importance du point de vue l'auteur sur la construction du récit. Aujourd'hui, ses sources d'inspiration se retrouvent, entre autres, dans les univers de Taiyo Matsumoto ou de Michael DeForge. Depuis, il a dessiné plusieurs albums jeunesse ("Nordics", Sarbacane) et signé en solo des projets plus personnels pour adultes ("Sauvage ou la sagesse des pierres", Vide Cocagne). Dans ses albums, Thomas recherche un lien fort avec le lecteur en creusant des questionnements qui l'interpellent, en espérant le remuer, lui faire partager ses émotions, son énergie. Il travaille à l'atelier Mille, à Bruxelles, un endroit qu'il partage avec d'autres auteurs de bandes dessinées comme Jérémie Royer, Émilie Plateau, Léonie Bischoff, Nicolas Pitz, Flore Balthazar, Tiff et Monsieur iou. En 2018, il sort "Les Filles de Salem" (Dargaud), Une plongée passionnante et terrifiante dans l'univers étriqué et oppressant de la colonie de Salem, en Nouvelle-Angleterre, au 17e siècle. Pour cet album, Thomas Gilbert s'est intéressé de manière personnelle et engagée à un événement marquant de l'histoire américaine : le procès des sorcières de Salem. Très documenté, son travail lui a permis, au-delà du récit des faits, de questionner des thématiques qui lui sont chères comme l'enracinement insidieux de la haine au coeur du système moral et judiciaire dans nos sociétés dites modernes ou progressistes.
Texte et photo © Dargaud
Né en 1983, Thomas Gilbert passe une année aux Beaux-Arts de Paris et trois à Saint-Luc (Bruxelles) en option bande dessinée avant de commencer sa carrière d'auteur, en 2009, avec la sortie du premier tome de deux séries : "Oklahoma Boy" (Manolosanctis) et "Bjorn le Morphir" (Casterman). Ses premières influences sont à trouver du côté de "L'Association", qui lui ont permis de comprendre l'importance du point de vue l'auteur sur la construction du récit. Aujourd'hui, ses sources d'inspiration se retrouvent, entre autres, dans les univers de Taiyo Matsumoto ou de Michael DeForge. Depuis, il a dessiné plusieurs albums jeunesse ("Nordics", Sarbacane) et signé en solo des projets plus personnels pour adultes ("Sauvage ou la sagesse des pierres", Vide Cocagne). Dans ses albums, Thomas recherche un lien fort avec le lecteur en creusant des questionnements qui l'interpellent, en espérant le remuer, lui faire partager ses émotions, son énergie. Il travaille à l'atelier Mille, à Bruxelles, un endroit qu'il partage avec d'autres auteurs de bandes dessinées comme Jérémie Royer, Émilie Plateau, Léonie Bischoff, Nicolas Pitz, Flore Balthazar, Tiff et Monsieur iou. En 2018, il sort "Les Filles de Salem" (Dargaud), Une plongée passionnante et terrifiante dans l'univers étriqué et oppressant de la colonie de Salem, en Nouvelle-Angleterre, au 17e siècle. Pour cet album, Thomas Gilbert s'est intéressé de manière personnelle et engagée à un événement marquant de l'histoire américaine : le procès des sorcières de Salem. Très documenté, son travail lui a permis, au-delà du récit des faits, de questionner des thématiques qui lui sont chères comme l'enracinement insidieux de la haine au coeur du système moral et judiciaire dans nos sociétés dites modernes ou progressistes.
Texte et photo © Dargaud