En tant qu’historien, Howard Zinn part du postulat que les ouvrages de ses collègues sont, quasiment tous, idéo-logiquement orientés en passant systématiquement et sciemment sous silence tout un pan du passé. Ainsi est né le projet d’Une histoire popuaire des états-Unis (Agone), destiné à offrir une perspective plus équilibrée de cette dernière. Aussi y sont dépeints les guerres d’expansion des états-Unis, les luttes entre Indiens et Américains blancs, les combats des travailleurs contre l’exploitation éhontée d’un capitalisme sauvage qui voient la difficile naissance du syndicalisme, les luttes des femmes face au patriarcat, les mouvements des Noirs contre le racisme et pour les droits civiques, sans compter bien d’autres épisodes de l’histoire américaine, trop souvent sinon négligés, du moins minorés. Son adaptation en bande dessinée, Une histoire populaire de l’empire américain, est remarquable par sa puissance synthétique, qui réussit à n’édulcorer en rien le propos de Zinn. Son découpage et son rythme parviennent à insuffler une vie à ce qui n’aurait pu apparaître que comme une somme historique. Partant, elle est chaudement recommandable à qui s’intéresse de près ou de loin à l’histoire des États-Unis. Howard Zinn est decédé en 2010.
Texte © Vertige Graphic
En tant qu’historien, Howard Zinn part du postulat que les ouvrages de ses collègues sont, quasiment tous, idéo-logiquement orientés en passant systématiquement et sciemment sous silence tout un pan du passé. Ainsi est né le projet d’Une histoire popuaire des états-Unis (Agone), destiné à offrir une perspective plus équilibrée de cette dernière. Aussi y sont dépeints les guerres d’expansion des états-Unis, les luttes entre Indiens et Américains blancs, les combats des travailleurs contre l’exploitation éhontée d’un capitalisme sauvage qui voient la difficile naissance du syndicalisme, les luttes des femmes face au patriarcat, les mouvements des Noirs contre le racisme et pour les droits civiques, sans compter bien d’autres épisodes de l’histoire américaine, trop souvent sinon négligés, du moins minorés. Son adaptation en bande dessinée, Une histoire populaire de l’empire américain, est remarquable par sa puissance synthétique, qui réussit à n’édulcorer en rien le propos de Zinn. Son découpage et son rythme parviennent à insuffler une vie à ce qui n’aurait pu apparaître que comme une somme historique. Partant, elle est chaudement recommandable à qui s’intéresse de près ou de loin à l’histoire des États-Unis. Howard Zinn est decédé en 2010.
Texte © Vertige Graphic