Philippe Biermé est un dessinateur, peintre et photographe, né à Uccle (Belgique) le 25 juillet 1945, de père belge et de mère française. Il termine ses études à l’institut Saint-Luc à Ramegnies-Chin, d'abord dans la classe d’humanité et arts graphiques ensuite 3 années de photographie. Il est avant tout autodidacte. Il obtient plusieurs prix de peinture et de photographie. Ses thèmes de prédilection sont : l'Égypte antique, l’œuvre d’Edgar P. Jacobs, la femme surtout… Son œuvre est avant tout autobiographique, sans pour cela être une confession intime, il nous livre sous une forme symbolique, ses rencontres et les évènements marquant de son existence. La femme est son sujet favori, mystère permanent, abîme insondable qu'il explore sans relâche dans un univers fantastique se rattachant au symbolisme et au surréalisme. Ayant travaillé longtemps dans le monde de la bande dessinée, sa technique picturale s'en inspire. Couleurs franches et éclatantes peu mélangées, dessins au contour parfait, travail en aplat. Son choix de couleur est frais et l'expression de sa peinture à gardé un côté juvénile. Ses compositions sont souvent teintées d'imaginaire et d'absolu, mais aussi d'un certain pessimisme face au monde de demain. Travaillant de nombreuses années aux Éditions du Lombard, il sera à tour de rôle le confident et le plus proche collaborateur d’Edgar P. Jacobs dont il deviendra l'un des gardiens au sein de la Fondation Jacobs pendant plus de 25 ans, devenant son « héritier spirituel ». Il travaillera aux Studios Jacobs qu'il dirigera également un temps et qui, sous son contrôle, procédera à la recolorisation des tous les albums de Blake et Mortimer au début des années 1980. En septembre 2017, il est impliqué dans un scandale de vente illégale d'originaux de Jacobs par l'intermédiaire de maisons d'enchères, dont Artcurial et Daniel Maghen. D'après Gaëtan Laloy, qui préside la Chambre belge des experts en bande dessinée, il est notoire que Jacobs avait confié toutes ses œuvres à la fondation Jacobs. Après des perquisitions chez Eric Leroy d'Artcurial et Daniel Maghen, le juge d’instruction Michel Claise inculpe Biermé, « soupçonné d’abus de confiance et de blanchiment », puis « libéré sous conditions ».
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Philippe Biermé est un dessinateur, peintre et photographe, né à Uccle (Belgique) le 25 juillet 1945, de père belge et de mère française. Il termine ses études à l’institut Saint-Luc à Ramegnies-Chin, d'abord dans la classe d’humanité et arts graphiques ensuite 3 années de photographie. Il est avant tout autodidacte. Il obtient plusieurs prix de peinture et de photographie. Ses thèmes de prédilection sont : l'Égypte antique, l’œuvre d’Edgar P. Jacobs, la femme surtout… Son œuvre est avant tout autobiographique, sans pour cela être une confession intime, il nous livre sous une forme symbolique, ses rencontres et les évènements marquant de son existence. La femme est son sujet favori, mystère permanent, abîme insondable qu'il explore sans relâche dans un univers fantastique se rattachant au symbolisme et au surréalisme. Ayant travaillé longtemps dans le monde de la bande dessinée, sa technique picturale s'en inspire. Couleurs franches et éclatantes peu mélangées, dessins au contour parfait, travail en aplat. Son choix de couleur est frais et l'expression de sa peinture à gardé un côté juvénile. Ses compositions sont souvent teintées d'imaginaire et d'absolu, mais aussi d'un certain pessimisme face au monde de demain. Travaillant de nombreuses années aux Éditions du Lombard, il sera à tour de rôle le confident et le plus proche collaborateur d’Edgar P. Jacobs dont il deviendra l'un des gardiens au sein de la Fondation Jacobs pendant plus de 25 ans, devenant son « héritier spirituel ». Il travaillera aux Studios Jacobs qu'il dirigera également un temps et qui, sous son contrôle, procédera à la recolorisation des tous les albums de Blake et Mortimer au début des années 1980. En septembre 2017, il est impliqué dans un scandale de vente illégale d'originaux de Jacobs par l'intermédiaire de maisons d'enchères, dont Artcurial et Daniel Maghen. D'après Gaëtan Laloy, qui préside la Chambre belge des experts en bande dessinée, il est notoire que Jacobs avait confié toutes ses œuvres […]