Un appartement à l'éclairage doux. Sur la table, du café fumant. Devant le bureau, il travaille patiemment, assis en tailleur sur une caisse. Devant lui, les dessins s'étalent, il en retouche un, le repose, vérifie l'enchaînement des scènes, retravaille la courbe et l'épaisseur d'un trait. Avant que l'ordi-totem avale le tout pour une lente et sulfureuse digestion. Inutile d'essayer de schématiser sa technique, rien qui pourrait figurer un jour dans des manuels. Car son travail fait appel à la part de magie de l'esprit humain et il l'étale brut sur le papier. Il développe patiemment, depuis dix ans, un style unique qui doit aujourd'hui autant aux graveurs des siècles passés qu'aux plus récentes expérimentations de l'animation japonaise. Jérémie se consacre aujourd'hui exclusivement à la bande dessinée.
Texte © Ankama
Un appartement à l'éclairage doux. Sur la table, du café fumant. Devant le bureau, il travaille patiemment, assis en tailleur sur une caisse. Devant lui, les dessins s'étalent, il en retouche un, le repose, vérifie l'enchaînement des scènes, retravaille la courbe et l'épaisseur d'un trait. Avant que l'ordi-totem avale le tout pour une lente et sulfureuse digestion. Inutile d'essayer de schématiser sa technique, rien qui pourrait figurer un jour dans des manuels. Car son travail fait appel à la part de magie de l'esprit humain et il l'étale brut sur le papier. Il développe patiemment, depuis dix ans, un style unique qui doit aujourd'hui autant aux graveurs des siècles passés qu'aux plus récentes expérimentations de l'animation japonaise. Jérémie se consacre aujourd'hui exclusivement à la bande dessinée.
Texte © Ankama