Toko Kawai est née un 16 octobre à Osaka et y habite toujours. Elle a commencé à dessiner quand elle était jeune, mais elle s'est réellement mise au manga à ses 20 ans. À cette époque, elle travaillait à plein temps dans une société de design, mais un jour elle s'est réveillée en se demandant si c'était vraiment ce qu'elle voulait faire toute sa vie. Une de ses amies était mangaka et en voyant ses mangas, elle a pensé qu'elle pourrait peut-être elle aussi devenir mangaka. Elle a donc commencé à présenter ses travaux à des maisons d'édition, et à la troisième présentation elle a été retenue, publiant ainsi son premier manga "Keijijôna Bokura" en 2000. Quand elle a commencé à dessiner des manga, elle n'avait pris aucun cours, elle regardait simplement ce que dessinait son amie et copiait ce qu'elle faisait. Elle a tout de même étudié dans un lycée spécialisé dans l'art et dans une fac de design. Elle a donc eu 6 bonnes années de formation artistique tournée vers la conception de design industriel. Elle ne fait pas beaucoup de recherches pour ses mangas, car ses histoires sont toujours sur des sujets qu'elle connaît bien. Elle n'utilise pas du tout d'ordinateur et dessine tous ses mangas à la main seule, sans assistants. Elle a décidé de se spécialiser dans le yaoi car, selon elle, les relations entre un homme et une femme ont toujours des conséquences, comme avoir des enfants, qui ne sont pas très romantiques. Tandis que quand la relation est entre deux hommes, on est plus dans l'amour et le romantisme, dans un monde fantastique, et c'est justement ça qu'elle apprécie. Elle pense que, la plupart des personnes lisant du yaoi étant des jeunes filles, si une femme apparaît dans le scénario, il y a une possibilité que la lectrice puisse être jalouse ; problème qui ne se pose pas dans le yaoi. Toko Kawai admire particulièrement Ito Jakuchu, un artiste de la période d'Edo et le photographe Bernard Fulcom, qui l'a beaucoup influencé dans son travail. Si elle pouvait travailler avec l'auteur de son choix, peu importe son époque, elle travaillerait avec Yasunari Kawabata qui a gagné le prix Nobel de Littérature. Pour se détendre, elle aime lire de la poésie japonaise.
Texte © Taifu éditions
Toko Kawai est née un 16 octobre à Osaka et y habite toujours. Elle a commencé à dessiner quand elle était jeune, mais elle s'est réellement mise au manga à ses 20 ans. À cette époque, elle travaillait à plein temps dans une société de design, mais un jour elle s'est réveillée en se demandant si c'était vraiment ce qu'elle voulait faire toute sa vie. Une de ses amies était mangaka et en voyant ses mangas, elle a pensé qu'elle pourrait peut-être elle aussi devenir mangaka. Elle a donc commencé à présenter ses travaux à des maisons d'édition, et à la troisième présentation elle a été retenue, publiant ainsi son premier manga "Keijijôna Bokura" en 2000. Quand elle a commencé à dessiner des manga, elle n'avait pris aucun cours, elle regardait simplement ce que dessinait son amie et copiait ce qu'elle faisait. Elle a tout de même étudié dans un lycée spécialisé dans l'art et dans une fac de design. Elle a donc eu 6 bonnes années de formation artistique tournée vers la conception de design industriel. Elle ne fait pas beaucoup de recherches pour ses mangas, car ses histoires sont toujours sur des sujets qu'elle connaît bien. Elle n'utilise pas du tout d'ordinateur et dessine tous ses mangas à la main seule, sans assistants. Elle a décidé de se spécialiser dans le yaoi car, selon elle, les relations entre un homme et une femme ont toujours des conséquences, comme avoir des enfants, qui ne sont pas très romantiques. Tandis que quand la relation est entre deux hommes, on est plus dans l'amour et le romantisme, dans un monde fantastique, et c'est justement ça qu'elle apprécie. Elle pense que, la plupart des personnes lisant du yaoi étant des jeunes filles, si une femme apparaît dans le scénario, il y a une possibilité que la lectrice puisse être jalouse ; problème qui ne se pose pas dans le yaoi. Toko Kawai admire particulièrement Ito Jakuchu, un artiste de la période d'Edo et le photographe Bernard Fulcom, qui l'a beaucoup influencé dans son travail. Si elle pouvait […]